Le groupe vendéen Fleury Michon cherche à céder une usine en Ille-et-Vilaine
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Le groupe vendéen Fleury Michon cherche à céder une usine en Ille-et-Vilaine

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Le géant de l’agroalimentaire Fleury Michon a annoncé, jeudi 27 octobre, étudier le projet de vente de son site de Plélan-le-Grand près de Rennes. 114 salariés sont concernés.

Fleury Michon cherche à céder son usine de Plélan (35), frappée par plusieurs crises — Photo : Fleury Michon

L’ETI vendéenne aux 735,4 millions d’euros de chiffre d’affaires (2020) et 3 500 salariés Fleury Michon vacille. Jeudi 27 octobre, faisant face à "un contexte inédit", l’entreprise a réuni les instances représentatives du personnel de la société Charcuteries Cuisinées de Plélan (CCP) pour annoncer un projet de cession de l’activité de ce site situé au sud de Rennes,

114 salariés concernés

Depuis plusieurs mois, l’usine bretonne était confrontée à une chute de son activité (production de fleuron de canard, haché jambon, demi-jambonneau). "Suite aux crises successives (NDLR, Covid, Ukraine, énergie, grippe aviaire) et au contexte économique très volatil et inflationniste, le site industriel de Plélan subit des pertes de volumes importantes liées à une baisse de ventes", indique l’industriel.

Fleury Michon fait savoir qu’il étudie le projet de vente de la société et "recherche activement des repreneurs afin de sauvegarder les emplois et maintenir le tissu économique de la région, une priorité." L’usine comprend 114 salariés dont 107 sont en CDI. L’industriel s’engage "à les tenir informés très régulièrement de l’avancement de cette recherche".

En mai 2021, l’ETI familiale vendéenne implantée en France, en Espagne, Canada et aux Pays Bas, annonçait pourtant un vaste plan d’investissement de 120 millions d’euros sur cinq ans, notamment pour moderniser ses outils de production, et était soutenue par l’État dans le cadre du plan de relance à hauteur de 1,63 million d’euros. En septembre dernier, elle précisait que malgré une progression de ses ventes au cours du premier semestre 2022 (+9,6 % par rapport au premier semestre 2021), la rentabilité de l’entreprise était très négativement impactée par la hausse de ses coûts de matières premières, emballages et énergies, qui n’avait pas pu être répercutée sur les prix de vente.

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