Nouveau concept développé par Camil Ferdj-Allah et Marie Kergosien, environ 1 million de petits cônes garnis de chocolat sont fabriqués tous les mois dans un atelier de 200 m2 situé dans la zone d’activités de Restavy à Plouay. Conditionnées par vingtaine en sachets de 100 g qui sont vendus entre 3 et 6 euros, ces bouchées gourmandes ont commencé à envahir les rayons des GMS de l’Hexagone sous la marque Bitecone. Après avoir investi 200 000 euros dans une première ligne de production et embauché 6 salariés, l’entreprise devrait dépasser amplement son chiffre d’affaires prévisionnel, estimé autour de 1 million d’euros. De quoi envisager un doublement des effectifs à l’horizon 2024 pour passer la production en 2x8 et satisfaire l’appétit grandissant des consommateurs.
Une nouvelle saveur
"Les premiers retours de nos clients sont très positifs, y compris à l’international où nous commençons à toucher l’Europe du nord, les États-Unis et l’Asie. La demande commence aussi à exploser, sur les grands réseaux de distribution comme sur notre site de vente en ligne", se réjouit Marie Kergosien, 29 ans.
"On a voulu bousculer un peu l’univers du snacking sucré en ne gardant des cônes glacés que la seule extrémité, souvent perçue comme la meilleure partie. Ce nouveau format, plus moderne et ludique, attise facilement la curiosité d’un large public", explique Camil Ferdj-Allah, 25 ans, qui après des études en économie, s’est lancé à Copenhague dans le commerce du bubble tea.
Entrepreneur dans l’âme, c’est au Danemark, pays culturellement très friand de confiseries, qu’il a commencé à tester et à valider son idée. Proposant aujourd’hui trois saveurs (chocolat blanc, chocolat au lait et chocolat noir), Bitecone devrait bientôt élargir sa gamme avec une version à base de caramel au beurre salé. Un nouveau goût qui assume totalement l’ancrage territorial de l’entreprise.
Une usine pour 2024
"Si nous sommes originaires de Paris, l’idée de venir implanter notre production en Bretagne s’est révélée rapidement comme un choix naturel et payant, non seulement à travers mes racines familiales, mais aussi en raison d’un écosystème favorable et accueillant. Nous y avons trouvé aussi une expertise technique très appréciable au niveau des process en agroalimentaire, car nous sommes attachés à faire des produits sains et d’une qualité irréprochable", souligne Marie Kergosien.
Les dirigeants de Bitecone peuvent désormais regarder vers le grand large. "Nous envisageons une levée de fonds avec éventuellement une ouverture de capital d’ici la fin de l’année. L’objectif consiste à établir notre propre usine sur environ 1 000 m2 à Plouay en 2024", font valoir les jeunes dirigeants qui misent beaucoup sur les Jeux Olympiques de Paris pour gagner davantage en notoriété, séduire de nouveaux prospects à l’export et continuer à marquer des points commercialement.
