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Le député des Vosges Jean-Jacques Gaultier nommé président de la Fédération thermale du Grand Est
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Le député des Vosges Jean-Jacques Gaultier nommé président de la Fédération thermale du Grand Est

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L’ancien maire de Vittel, désormais député des Vosges, Jean-Jacques Gaultier a pris le 11 février la présidence de la Fédération thermale du Grand Est. L’élu compte encourager les investissements publics et privés au profit des huit stations actuelles. Sans oublier d’accompagner la naissance d’une neuvième : Grand Nancy Thermal.

Jean-Jacques Gaultier, ancien maire de Vittel et actuel député des Vosges, a pris la présidence de la Fédération thermale du Grand Est le 11 février 2022 — Photo : Lucas Valdenaire

Le député vosgien et ancien maire de Vittel Jean-Jacques Gaultier a pris le 11 février 2022 la présidence de la Fédération thermale du Grand Est. Créée en 2016, la structure, présidée jusqu’à maintenant par le Thionvillois et président de la commission tourisme à la Région Grand Est Jackie Helfgott, regroupe les huit stations thermales du territoire : Plombières-les-Bains, Bains-les-Bains, Vittel et Contrexéville (Vosges), Amnéville (Moselle), Morsbronn-les-Bains et Niederbronn-les-Bains (Bas-Rhin) ainsi que Bourbonne-les-Bains (Haute-Marne).

De quoi rassembler 1 300 salariés (hors saisonniers) et engranger près de 42 millions d’euros de chiffre d’affaires (hors crise sanitaire).

Le changement d’adresse du siège social de la Fédération thermale du Grand Est a également été acté : des locaux de la Métropole à Nancy au siège du pôle de compétitivité de la filière eau régionale Hydreos, à Tomblaine (Meurthe-et-Moselle). Hydreos assure d'ailleurs désormais la coordination et la gestion administrative de la fédération thermale régionale.

Multiplier les investissements

"Je veux concourir à la promotion du thermalisme au sens large, celui qui permet de se soigner et de prendre soin de soi, déclare Jean-Jacques Gaultier, également vice-président du groupe dédié au sujet à l’Assemblée nationale. Il faut faire en sorte que les investissements publics et privés irriguent nos centres et nos villes thermales sans concurrence les unes avec les autres."

D’ailleurs, toujours selon le député, le centre Grand Nancy Thermal (100 millions d’euros d’investissement et 260 emplois directs annoncés), dont l’ouverture est attendue au printemps 2023, n’empiétera aucunement sur les plates-bandes des huit autres établissements régionaux. "Au contraire, Nancy va défendre le thermalisme et ce sera bon pour tout le monde, assure-t-il. Il ne faut pas avoir peur les uns des autres. La preuve, un habitant du Grand Est sur quatre fait sa cure dans la région. Les trois autres vont voir ailleurs. Cela veut bien dire qu’il existe une réserve importante. De plus, avec le vieillissement de la population, nous avons de nouveaux patients à aller chercher, que ce soit dans la prévention ou l’éducation thérapeutique avec de nouvelles indications et de nouveaux traitements post-cancer ou post-Covid."

Pour le nouvel ambassadeur du thermalisme régional, "nous sommes à un tournant du thermalisme, la preuve avec des investissements publics et privés que nous n’avions pas vus depuis très longtemps." Dernier exemple en date : la reprise du Pôle thermal d’Amnéville (Moselle) par le groupe landais Arenadour. "Sur les quarante dernières années, 40 millions d’euros ont été investis dans les centres thermaux du Grand Est, calcule l’élu. Et nous sommes en train de multiplier ce chiffre par cinq."

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