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Le concepteur et fabricant électronique sarthois Covade devrait poursuivre sa croissance en 2024
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Le concepteur et fabricant électronique sarthois Covade devrait poursuivre sa croissance en 2024

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Concepteur et fabricant sarthois de cartes électroniques, Covade a déménagé dans de nouveaux locaux pour se donner les capacités de produire de plus grandes séries. De nouvelles embauches pourraient suivre.

Guillaume Ligneul, désormais seul patron de Covade : "Les gros sujets d’actualité, pour nous, concernent la conception et la fabrication des contrôleurs de vélos électriques et tout ce qui tourne autour des mobilités vertes." — Photo : Rémi Hagel

Pour accompagner sa croissance, Covade vient de déménager dans des locaux plus grands. Basé dans la Sarthe, à Coulaines, le site de 900 m² du concepteur et fabricant de cartes électroniques accueille dix personnes. Trois à quatre embauches pourraient compléter l’effectif cette année.

Concepteur électronique devenu fabricant

À l’origine de la croissance de la PME : une diversification de son activité. Lors de sa création, en 2019, Covade était uniquement concepteur de sous-ensembles électroniques. Deux ans plus tard, en 2021, l’entreprise s’est mise à fabriquer ses propres cartes. "On est passé initialement de très petites séries, voire de séries de niche, à des séries qui ont représenté jusqu’à 10 000 cartes électroniques fabriquées en 2023", indique Guillaume Ligneul, dirigeant et fondateur de Covade, qui anticipe un chiffre d’affaires de 1,5 million d’euros pour cette année.

Les vélos électriques moteurs de croissance

Covade peut accompagner des start-up ou des clients plus affirmés dans le développement de produits de grande consommation. L’entreprise conçoit ainsi l’enceinte Merlin pour Radio France et Bayard Jeunesse. "Ce sont environ 50 000 unités fabriquées par an, souligne Guillaume Ligneul. Mais les gros sujets d’actualité, pour nous, concernent la conception et la fabrication des contrôleurs de vélos électriques et tout ce qui tourne autour des mobilités vertes. Et plus généralement, tout ce qui est lié aux notions d’environnement, comme le photovoltaïque ou la qualité de l’air."

Se tenir prêt pour l’intelligence artificielle

Positionnée sur l’électronique embarquée, la TPE veut également "monter en compétences" dans le domaine de l’intelligence artificielle. "Cela va être un ressort économique et prendre une grande part assez vite dans notre domaine, voit Guillaume Ligneul. Mais il faut attendre encore un peu : si la technologie se développe assez rapidement, il y a un problème d’acculturation. "

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