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Le coiffeur Pascal Coste est candidat à la reprise de Dessange International
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Le coiffeur Pascal Coste est candidat à la reprise de Dessange International

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Exclusif. Pascal Coste s’est lancé un défi de taille. Selon nos informations, l’enseigne de coiffure niçoise est candidate à la reprise du groupe Dessange International et ses 1600 salons dans le monde.

Pascal Coste a fondé son groupe de coiffure éponyme à Nice en 1997. Il compte aujourd’hui près de 250 salons dont près de la moitié en propre — Photo : Stephane Rodriguez Delavega

Selon nos informations, l’entreprise Pascal Coste (1 500 salariés, 55 M€ de chiffre d’affaires) est candidate à la reprise de Dessange International. Le groupe de salons de coiffure niçois se fait accompagner par le fonds anglo-saxon TowerBrook pour reprendre l’empire de la coiffure à la française qu’Eurazeo PME détient depuis 2008 et dont il souhaite aujourd’hui se défaire. La société d’investissement a mandaté l’australien Macquarie Capital pour réaliser la cession.

Pascal Coste ferait donc partie des trois finalistes retenus pour la reprise de Dessange International et de ses quelque 1 600 salons implantés dans 43 pays du monde, dont 370 en France. Acteur majeur du secteur de la coiffure, le groupe affichait en 2019 un chiffre d’affaires de 89 millions d’euros.

Montée en gamme

Avec ses 250 salons, Pascal Coste fait évidemment figure de petit Poucet. Mais malgré la crise, le groupe familial fondé par le coiffeur niçois en 1997 ne cesse de gagner des parts de marché. L’enseigne a ouvert 35 salons en 2020 et poursuit ses projets de développement en France. Les ventes de soins et produits de beauté sur son site internet ont augmenté de 70 % l’an dernier, compensant les mois de fermetures imposées pour confinement.

Pascal Coste est principalement implanté dans les centres commerciaux. L’acquisition de Dessange International lui permettrait de se positionner dans l’univers du luxe et sur un créneau haut de gamme via la marque Camille Albane.

Pour mener cette opération, le groupe azuréen s’est également adossé au fonds Capza (anciennement Capzanine) qui bénéficie du soutien du groupe Axa. Le dossier est porté par le groupe suisse Mirabaud.

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