L’audace, une marque de fabrique bretonne
# Innovation

L’audace, une marque de fabrique bretonne

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— Photo : Le Journal des Entreprises

L’audace est presque devenue une marque de fabrique bretonne, si l’on regarde les trois entreprises venues raconter leur rapport à l’innovation lors de l’AG de Produit en Bretagne. Trois belles PME, membres d’un réseau portant plus de 430 entreprises en Bretagne (107 en Ille-et-Vilaine), et qui agissent comme « tiers de confiance » au service du développement du territoire, chacune dans leur secteur : Triballat, à Noyal-sur-Vilaine, fabricant de produits laitiers et de produits de nutrition ; Le groupe Le Télégramme, acteur de presse historique en Bretagne ; Et Grand Ouest Etiquettes, dans les Côtes d’Armor, qui présente plus de trente ans d’expertise dans la fabrication d’étiquettes.

« Oui, la Bretagne est en mouvement. Oui, la Bretagne peut compter sur un écosystème solide. Et oui, la Bretagne des entreprises est solidaire », sont tour à tour convenus Olivier Clanchin, PDG de Triballat, Olivier Clech, directeur du développement du groupe Le Télégramme, et Delphine Rault, dirigeante de Grand Ouest Etiquettes. Avant de raconter les points d’étapes clés de la transformation de leurs entreprises. L’audace d’innover ? C’est Triballat qui privilégie le « bio », dès 1975, en étroite collaboration avec le monde agricole. Et qui se positionne, via sa marque Sojasun, sur une gamme de produits innovante, fabriquée à base de graines de soja cultivées en France et garanties non OGM. Pour Le Télégramme, c’est miser très tôt sur le numérique, avec des éditions localisées enrichies, pour anticiper le déclin inexorable du « modèle papier ». Pour Grand Ouest Etiquettes, enfin, un marqueur de changement est la prise de conscience précoce de l’impact environnemental qui a conduit l’entreprise à supprimer les solvants de ses ateliers de production.

Des innovations par petit bout. Ou de manière plus franche. Pour répondre à des nécessités structurelles, d’évolution sociétale. Ou pour rester compétitives. Les entreprises bretonnes savent être innovantes et audacieuses. Et Delphine Rault de conclure : « Le pire danger dans l’entreprise, c’est l’immobilisme. »

Ce billet a été publié dans Le Journal des Entreprises Ille-et-Vilaine n°370, avril 2018.

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