Landivisiau : Coaxial a investi 1,1 million d'euros
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Landivisiau : Coaxial a investi 1,1 million d'euros

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Créée en 2010, l'entreprise de Landivisiau vient d'investir 1,1 million d'euros pour construire un nouveau bâtiment de 1.700 m², zone du Vern pour s'adapter à sa croissance.
— Photo : Le Journal des Entreprises

À l'étroit dans son atelier, Coaxial (24 salariés ; 3 millions d'euros de chiffre d'affaires), fabricant de machines d'emballage pour l'agroalimentaire à Landivisiau, a emménagé en janvier dans un bâtiment qu'il vient de faire construire. Un investissement d'1,1 million d'euros décidé mi-2014. Le nouveau site de l'entreprise se situe à quelques centaines de mètres de l'ancien, toujours zone du Vern.

Il compte 1.700 m² de surface sont 1.400 m² uniquement pour l'atelier, au lieu de 900 m² auparavant. « La parcelle de terrain que nous avons acheté fait 16.600 m². De quoi agrandir si le besoin s'en faire sentir », explique Hubert Coat, cofondateur avec Jean-Marc Ollo et Stéphane Guillou. <^> Pics de production à gérer

Car en cinq ans, l'entreprise n'a cessé de croître. D'1,5 millions d'euros de en année une, elle est passée à 3,8 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2013. « On est redescendu à 2,5 millions d'euros l'année suivante car on avait mal géré un pic de commandes et tout est passé sur l'année 2013 », se souvient Hubert Coat. Et c'est justement pour éviter cet écueil que les dirigeants ont décidé d'investir.

« On a aussi recruté un responsable de production car nous n'avions qu'un responsable d'atelier, qui avait trop de choses à gérer. Cela va nous permettre de mieux organiser le planning de production », explique le patron. Car l'entreprise a déjà un carnet de commandes bien rempli pour 2016 : « jusqu'à mai ou même juin ». Le chiffre d'affaires, de trois millions d'euros en 2015, devrait encore augmenter cette année.

99 % de clients dans l'agroalimentaire

En cinq ans, Coaxial a réussi à convaincre de grandes industries de l'agroalimentaire de lui faire confiance : Meralliance, Saveol, Bigard, Cooperl, Sodebo... « On a acquis du savoir-faire dans le process et la robotique », souligne Hubert Coat. 99 % des clients sont dans l'agroalimentaire. « On fait aussi un tout petit peu de manipulateur pour la pharmaceutique ou des machines pour d'autres industries mais c'est mineur ».

De fait, 40 % à 50 % du chiffre d'affaires se fait en Bretagne. « On est également présent dans toute la France : Vendée, Boulogne-sur-mer, en Bourgogne, en Auvergne, ajoute le dirigeant. On se contente pour l'instant du marché français. Pour l'export, cela pourrait se faire, en suivant un client à l'étranger. »

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