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L’agence d’architecture nantaise AIA conçoit une aérogare bioclimatique pour l’aéroport de la Réunion
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L’agence d’architecture nantaise AIA conçoit une aérogare bioclimatique pour l’aéroport de la Réunion

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Depuis le 26 mars 2024, l’aéroport La Réunion Roland Garros comprend une nouvelle aérogare bioclimatique de 13 000 mètres carrés. Elle doit permettre à l’aéroport de recevoir 3 millions de voyageurs d’ici à 2030, tout en limitant l’impact carbone de celui-ci. Une extension conçue en partie par l’agence d’architecture nantaise AIA Life Designers.

Aéroport de La Réunion, dessiné par les équipes d’AIA Life Designers, cabinet nantais d’architecture — Photo : AIALifeDesigners

C’est un petit bond en avant pour l’aéroport La Réunion Roland Garros. Depuis le 26 mars 2024, il inclut une aérogare bioclimatique, conçue en partie par l’agence d’architecture aux 700 collaborateurs, AIA Life Designers, fondée à Nantes, en partenariat avec Olivier Brabant Architecte (OBA). Cette extension de 13 000 m² doit permettre à l’aéroport d’atteindre les 3 millions de voyageurs d’ici 2030, contre environ 2,7 millions aujourd’hui.

Première aérogare bioclimatique en milieu tropical de cette dimension, cette installation est destinée à l’arrivée des voyageurs et s’inscrit dans la volonté de respect de l’environnement de l’aéroport, qui possède le label " Airport Carbon Accreditation " pour ses efforts dans la réduction des émissions de carbone.

Un investissement de 65 millions d’euros

L’aérogare, construite majoritairement en bois, comprend plusieurs innovations, à l’image de cette "architecture aérodynamique" avec cette forme de canyon qui procure une ventilation naturelle au bâtiment. Une innovation qui devrait permettre à l’aéroport d’effectuer d’importantes économies d’énergie à long terme.

Le projet, financé par l’État, la Région Réunion et l’Union Européenne dans le cadre du fonds européen de développement régional (FEDER), a demandé un investissement de 65 millions d’euros et vise également à développer l’économie locale. 91 % des entreprises ayant participé à la construction étaient d’ailleurs réunionnaises. Le cabinet d’architecte, au chiffre d’affaires de 68 millions d’euros en 2021, affirme que "l’augmentation du trafic aérien sur l’île d’ici à 2030 devrait permettre de créer 1 000 emplois à La Réunion dans différents secteurs".

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