En 2021, l’aéroport de Brest a accueilli 654 926 passagers. Une fréquentation bien loin des 1,2 million de passagers de 2019 mais, tout de même, en progression de 42 % par rapport à 2020, année marquée par le Covid. La reprise a été amorcée dès fin 2021 et la dynamique a été renforcée par l’arrivée de Transavia, la compagnie low cost d’Air France, avec des ouvertures de ligne vers Marseille, Montpellier, Nice et Toulouse. L’allégement des restrictions de déplacement a également profité à la croissance du trafic. Le nombre de vols a atteint 9 163 en 2021 contre 6 750 en 2020 contre 14 433 en 2019, année de référence.
De nouvelles destinations
En 2022, l’aéroport est toujours impacté par la crise sanitaire, le variant Omicron ayant ralenti les voyages en début d’année. "Nous avons aussi vu fin février une baisse due à la guerre en Ukraine, même si cela reprend, explique le directeur de l’aéroport, Claude Arphexad. Le prix de l’énergie aura aussi des effets, à plus long terme." Malgré tout, les projections de fréquentation pour 2022 sont à la hausse. "Nous estimons que nous accueillerons entre 800 000 et 900 000 passagers", poursuit le directeur.
L’aéroport a connu un coup dur avec le départ début 2022 de Ryan Air. Mais déjà, une ligne Brest-Porto a été inaugurée fin mars par Transavia. La compagnie anglaise Flybe fait, elle, son retour avec une liaison vers Birmingham. Air France ouvre, de son côté, une nouvelle ligne vers Biarritz pour l’été. "Nous devrions annoncer d’autres destinations bientôt", promet-il. Aujourd’hui, la plateforme propose 20 lignes régulières et 16 destinations vacances, en France et en Europe proche. "Des discussions sont toujours en cours pour des longs courriers au départ de Brest", précise Claude Arphexad.
Un projet pour l’avenir
Côté infrastructures, l’ancienne aérogare de 7 000 m², abandonnée depuis les années 2000, va être détruite entre avril et juin prochain. Un chantier de 650 000 euros. "Nous lançons une étude, en concertation avec la Région et Brest Métropole, pour l’avenir de l’aménagement de cet espace. Il y a plusieurs hypothèses. Nous en sommes au début et l’idée est d’imaginer l’aéroport des 10 à 50 prochaines années, avec pourquoi pas des avions électriques, à hydrogènes, etc.", détaille le directeur qui souhaiterait, dans l’idéal, voir le nouveau projet sortir de terre entre 2025 et 2030.
