C’est finalement la société allemande Blohm & Voss qui a été retenue par la Semidep pour exploiter la grande forme de radoub des chantiers navals de La Ciotat. Une décision qui inquiétait l’entreprise locale Compositeworks, qui avait notamment mis en place une pétition, baptisée « Mobilisons-nous pour sauver nos emplois à La Ciotat » et qui a reuni en quelques jours près de 1200 signataires. Compositeworks redoutait plus que tout la confirmation officielle de la décision de la Semidep qui condamnerait, selon elle, son développement à la Ciotat. Compositeworks. «
Cette décision administrative condamnerait un partenariat de 18 ans pendant lesquels nous nous sommes tous investis afin de faire des chantiers navals de la Ciotat ce qu’ils sont devenus aujourd’hui, le plus grand chantier de yachts au monde ? », soulignait-on chez Compositeworks.
De son côté, l’UPE 13 a pris acte de cette décision, qui «
contribuera à une redynamisation durable de l’outil industriel de réparation navale », tout en soulignant que le «
développement, potentiellement facteur d’équilibre et de diversification, fera néanmoins l’objet d’une attention particulière du monde économique et devra s’appuyer sur les entreprises locales créatrices d’opportunités de marchés et d’emplois ».
La Semidep, qui gère le suite des chantiers navals de La Ciotat, a retenu l’entreprise allemande Blohm & Voss pour exploiter la Grande Forme de radoub.
