Se définissant depuis 25 ans comme un "agitateur de papilles", le chocolatier nantais Vincent Guerlais continue à innover dans l’univers du chocolat. À l’approche des fêtes de fin d’année, il lance une expérience originale de découverte du chocolat, associant une visite virtuelle de la production du chocolat, depuis les plantations de cacao jusqu’aux ateliers de la Maison Guerlais, et la dégustation, bien réelle, du chocolat de quatre provenances à chaque étape de sa fabrication. Un coffret, spécialement conçu à cet effet, sera prochainement vendu en magasin et aussi proposé aux entreprises.
Visite virtuelle, dégustation réelle
Il suffira ensuite de s’inscrire à une session à distance pour bénéficier de la visite virtuelle, conçue à partir de la solution Wezit Live, développée par la société nantaise Mazedia. "J’avais envie de changer l’approche du chocolat en lui donnant un côté ludique. Nous sommes allés en juillet dernier en Équateur filmer la récolte du cacao, la fermentation, le séchage… Puis, nous avons filmé toutes les étapes de fabrication, dans nos ateliers, depuis les fèves de cacao que je torréfie moi-même jusqu’à la tablette. Les amateurs de chocolat ont ainsi une vue d’ensemble de la plantation au produit fini", explique Vincent Guerlais. Le dirigeant s’est, en effet, doté de 3 500 m² de locaux à La Chapelle-sur-Erdre, près de Nantes, qui hébergent, notamment, les laboratoires et la "cacao facture" où est produite l’intégralité des chocolats, pâtisseries et viennoiseries vendus sous l’enseigne Vincent Guerlais.
Un restaurant et 3 nouvelles boutiques
Parallèlement, le chocolatier continue à enrichir la palette de ses activités. Il a repris en gérance, le 24 juin dernier, le Manoir Claudine à Sucé-sur-Erdre qui propose un service de restauration de 40 couverts midi et soir, ainsi qu’un espace pour accueillir réunions et séminaires. Cette ouverture s’est accompagnée de la création de 10 emplois, portant les effectifs du groupe Guerlais à 150 salariés pour un chiffre d’affaires de 10 millions d’euros.
En effet, pendant la période Covid, l’entreprise a ouvert trois boutiques supplémentaires. "Nous avons ouvert un magasin à Saint-Sébastien-sur-Loire, car nous n’étions pas présents en Sud Loire et une autre au sein de la Gare de Nantes, qui marche bien et nous donne une belle visibilité. Cette dernière nous a amenés à développer une offre de viennoiseries que nous n’avions pas auparavant", indique le dirigeant, à la tête désormais d’un réseau de six points de ventes, à Nantes et dans sa périphérie.
Le troisième point de vente a été créé bien loin de la Métropole nantaise, à Nagoya, au Japon. "Je travaille à l’export avec le Japon depuis une quinzaine d’années, via un partenaire qui avait envie d’ouvrir une boutique. Les chocolats sont expédiés depuis Nantes. En revanche, les biscuits sont fabriqués sur place. Le marché japonais est friand de produits français. C’est pourquoi, nous avons le projet d’ouvrir prochainement une seconde boutique", indique Vincent Guerlais qui entend désormais consolider son groupe, dans un contexte de forte inflation et de manque de visibilité sur l’avenir.
