Fargeot-Podowell devient Bon Pied et ambitionne de se transformer en ETI
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Fargeot-Podowell devient Bon Pied et ambitionne de se transformer en ETI

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Bon Pied. C’est le nouveau nom du groupe qu’est en train de structurer Fargeot-Podowell, fabricant périgourdin de chaussures orthopédiques et chaussons. Après avoir bouclé en décembre le rachat d’un fabricant de boutons d’appel pour malades, il ambitionne de devenir une ETI de la silver-économie.

L'entrepôt logistique de Fargeot à Saint-André-de-Cubzac (Gironde) — Photo : Fargeot

La société périgourdine Fargeot-Podowell, fabricant de chaussures orthopédiques, chaussons et charentaises dont le siège est basé à Thiviers (Dordogne), a récemment bouclé le rachat de CRMS ("environ 50 salariés pour 5 à 6 M€ de CA" selon le PDG de Fargeot), fabricant à Villebon-sur-Yvette (Essonne) de solutions de sécurité hospitalière pour patients et résidents (Ehpad, hôpitaux…) notamment des boutons d’appel ou des portiques de détection.

"CRMS a été mis en vente car l’un des deux dirigeants partait à la retraite. Nous avons discuté et nous sommes rendu compte qu’il existait déjà des synergies entre nous, comme notre typologie de clients ou notre manière d’aborder les sujets techniques. Nous sommes convaincus que la technologie va permettre de dégager du temps aux personnes âgées et au personnel aidant, qui sont notre cible", précise Alexandre Bataille, qui a repris les rênes de Fargeot et Cie en 2016.

Second rachat stratégique

Fargeot effectue ainsi sa deuxième opération de croissance externe après le rachat du toulousain Oréus ("moins de 10 M€ de CA et moins de 50 salariés") en 2021, fabricant de solutions PDA (préparation des doses à administrer) pour les professionnels de santé. L’opération est abondée par les fonds d’investissement Aquiti Gestion et Siparex, qui réinvestissent après être entrés au capital lors du rachat d’Oréus.

Révélant que l’un des axes de travail post-reprise est de faire grandir la production française des dispositifs de CRMS, aujourd’hui fabriqués en France et à l’étranger, le dirigeant ajoute que son acquisition ne devrait pas être la dernière. "Nous avons encore un dernier rachat à finaliser avant d’entrer en phase de consolidation", détaille-t-il.

De Fargeot à Bon Pied

Le groupe, désormais nommé "Bon Pied", "réalise actuellement 35 millions d’euros de chiffre d’affaires et regroupe environ 200 personnes", ajoute Alexandre Bataille.

Possédant un "centre névralgique" de 4 000 m2 à Saint-André-de-Cubzac (Gironde) - dans lequel il a investi 4 millions d’euros - le groupe nouvellement créé a récemment nommé deux cadres (issus de Fargeot et d’Oréus) à sa direction générale et industrielle.

Son ambition est clairement affichée : "devenir une ETI capable d’atteindre 100 à 150 millions d’euros de chiffre d’affaires dans les cinq à dix prochaines années".

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