Audace, action, efficacité. Trois mots-clefs répétés par le Président de la République mardi soir à l’Élysée pour donner le cap de l’action du nouveau gouvernement de Gabriel Attal sur les prochains mois, le "gouvernement le plus resserré et le plus jeune de la Vᵉ République". Le chef de l’État qui tenait sa première conférence de presse à l’Élysée depuis 2019, a choisi de placer ce "rendez-vous avec la nation" sous le signe du volontarisme pour "rendre la France […] plus forte […] dans ce monde de bouleversements".
Acte 2 de la réforme du marché du travail
Le Chef de l’État a toutefois pris soin de renvoyer le détail concret des mesures annoncées à la déclaration prochaine de politique générale du Premier ministre le 30 janvier. Parmi les chantiers esquissés par Emmanuel Macron dans le champ économique, celui d’un acte II d’une loi pour la croissance pour "produire plus et innover davantage". Au cœur de ce projet, la nécessité réaffirmée par le Président de la République "de supprimer des normes, réduire des délais, ou faciliter encore les embauches". Mais aussi, dès le printemps prochain, un acte II de la réforme du marché du travail lancée en 2017 pour "former davantage selon les besoins de la nation" et inciter "à la reprise d’un emploi" avec des "règles plus sévères" en cas de refus d’une offre d’emploi et un "meilleur accompagnement" des chômeurs. Objectif : "atteindre le plein-emploi" à horizon 2027.
Plus de nucléaire et d'énergies renouvelables
Le Chef de l’État a également évoqué l’annonce en juin prochain d’une nouvelle étape du programme d’indépendance énergétique avec plus de nucléaire et d’énergies renouvelables. Il a par ailleurs insisté sur la nécessité d’instaurer de nouvelles "dynamiques salariales, par un partage de la valeur ajoutée, qui soit beaucoup plus justes et fortes" avec "dès 2025 […] des mesures de court terme sur la rémunération du travail" dans une logique de concertation avec "les branches qui continuent de payer sous le Smic. Cela vaut pour les métiers de la restauration, les métiers du soin et beaucoup de métiers manuels".
Enfin, Emmanuel Macron a annoncé une baisse d’impôts de 2 milliards d’euros pour les classes moyennes en 2025.
