Le directeur général de Davigel (groupe Brakes), Jacques Déronzier, a signé le 6 juillet dernier avec le ministre Stéphane Le Foll un accord collectif s'inscrivant dans le cadre du Programme National pour l'Alimentation (PNA). Déjà signataire en 2010 de la Charte Volontaire d'Engagement de Progrès Nutritionnels avec le ministère de la Santé, l'industriel normand souhaite ainsi réaffirmer son positionnement "responsable".
Des objectifs à atteindre avant fin 2018
L'accord signé début juillet prévoit notamment "une réduction de 3% du taux de sucres dans les desserts à marque Davigel et une réduction de 8% de sel dans ses plats cuisinés avant fin 2018". L'industriel dieppois s'engage d'autre part à poursuivre "les formations nutritions auprès de l'ensemble de ses salariés et à continuer d'accompagner ses clients dans leur démarche d'amélioration de l'équilibre alimentaire".
Diminuer "l'empreinte écologique"
L'autre objectif que Davigel s'engage à atteindre avant la fin 2018, c'est un taux de "40% de légumes issus d'exploitations agricoles engagées dans des démarches à moindre impact environnemental reconnues par le Ministère de l'Agriculture". Un vocable moins restrictif que la seule appellation "bio". Enfin, Davigel propose de diminuer "son empreinte écologique" en diminuant la consommation énergétique de sa flotte de livraison.
Fondé à Dieppe en 1963, Davigel a été cédé par le groupe Nestlé à Brakes en 2015. Davigel, qui compte près de 3.000 collaborateurs en France, affichait en 2015 un chiffre d'affaires de 648 millions d'euros.
