Rien ne semble plus arrêter le fleuron français de l’aéronautique Dassault (12 440 salariés, 5,5 milliards d’euros de CA en 2020) et son avion de combat le Rafale. Après la copieuse commande des Émirats arabes unis en décembre 2021 (80 appareils), c’est aujourd’hui l’Indonésie qui fait l’acquisition de 42 Rafale.
Un contrat signé à l’occasion d’une cérémonie qui a eu lieu ce 10 février, à Djakarta, en présence de la ministre française des Armées Florence Parly, et du ministre indonésien de la Défense, Prabowo Subianto, du PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, et du Air Vice Marshal, Yusuf Jauhari, chef de l’agence d’acquisition du ministère indonésien de la Défense.
Selon le communiqué diffusé par l’industriel tricolore, le contrat indonésien comprend une solution complète "clé en main" qui s’articule autour d’un package global incluant l’entraînement des équipages, le soutien logistique pour soutenir l’activité de plusieurs bases aériennes indonésiennes, ainsi qu’un centre d’entraînement composé de deux simulateurs de mission.
Où seront assemblés les Rafale ?
"Un retour industriel conséquent bénéficiera à l’industrie indonésienne tant dans le domaine aéronautique que dans tous les autres grands domaines de coopérations afférents au large portefeuille de technologies duales maîtrisées par Dassault Aviation et ses partenaires industriels, Safran Aircraft Engines et Thales", souligne Dassault.
Quant aux retombées pour les usines françaises, particulièrement les quatre sites néo-aquitains - Martignas et Mérignac en Gironde, Biarritz dans les Pyrénées-Atlantiques et Poitiers dans la Vienne - les détails restent flous. "Des retombées positives pour l’industrie locale", nous assure-t-on chez Dassault, dont les détails seront dévoilés lorsque le contrat entrera en vigueur dans le courant de l’année 2022.
Dassault Aviation emploie environ 3 600 personnes en Nouvelle-Aquitaine, réparties sur ses quatre sites, et a recruté presque 1 000 personnes en 2021.
