Ascendance Flight Technologies déploie son taxi volant
Avionneur et motoriste, Ascendance Flight Technologies fabrique Atea, un aéronef électrique à décollage et atterrissage vertical (VTOL), et Sterna, un système de propulsion hybride. Créée en 2018, la start-up ambitionne d’assurer le déplacement aérien courte et moyenne distance avec des solutions bas carbone, plus sûres que l’hélicoptère. En mars 2023, elle a levé 21 millions d’euros pour faire voler son prototype à échelle 1, entamer les démarches de certification et de pré-industrialisation de son VTOL construit dans son usine pilote au Lherm (Haute-Garonne), et trouver les premiers clients pour son système de propulsion. Elle veut livrer ses premiers avions en 2026.
Bfore. AI déjoue les cyberattaques en amont
Face au danger du piratage informatique, Bfore. AI (25 salariés) a créé une solution à base d’intelligence artificielle pour défendre les entreprises de façon proactive, bloquant l’attaque avant qu’elles ne cliquent sur un lien frauduleux (30 % des cas). Après avoir levé 6 millions d’euros en 2022, la start-up montpelliéraine diffuse son produit sur trois continents. Pour l’Amérique du Nord, elle a signé un partenariat avec l’American Bankers Association, la plus grande association professionnelle bancaire aux États-Unis, dont elle devient un membre associé : Bfore. AI va l’accompagner et la former sur ces sujets. Elle vient d’être citée quatre fois dans le rapport du cabinet Gartner, qui fait autorité dans les nouvelles tendances de l’IT.
Ellona capte les émissions nocives
Créée en 2017, Ellona (40 collaborateurs, CA : 3,50 M€) commercialise des microcapteurs basés sur le cloud qui assurent la surveillance de diverses émissions (gaz, particules, liquides…). Ses banques de données lui permettent de mettre en œuvre l’intelligence situationnelle en utilisant les perceptions humaines numérisées. La start-up a déjà enregistré entre 6 et 8 millions d’euros de commandes pour 2024 et 2025 et elle prépare une levée de fonds de plus de 10 millions d’euros, notamment pour développer ses banques de données sur le son et la vision. Elle prévoit aussi d’investir 1,6 million d’euros dans la construction de son propre bâtiment à Toulouse.
Exotrail facilite la mobilité spatiale
Exotrail (90 collaborateurs), basé à Toulouse et à Massy (Essonne), propose une offre de mobilité complète qui permet aux satellites d’optimiser leur déploiement, d’augmenter leur performance de service et de réduire la pollution spatiale. Créée en 2017, la start-up compte déjà plus de 20 clients en Amérique du Nord, en Europe et en Asie. En février 2023, elle a levé 54 millions d’euros. Pour cette série B, Exotrail s’est appuyé sur de nouveaux investisseurs publics et privés, qui vont lui permettre d’industrialiser ses produits de mobilité spatiale à l’international. Telle une fusée, Exotrail avait déjà triplé son carnet de commandes en 2022.
EyeLights projette en réalité augmentée
Créée en 2016, Eyelights (23 salariés) s’est fait connaître en développant Eyeride, un système à fixer sur un casque de moto et à connecter à son smartphone, permettant d’afficher les informations de navigation directement sur la route. Elle a ensuite décliné sa technologie d’affichage tête haute, pour les deux-roues, puis pour les voitures. En avril 2023, la start-up toulousaine a levé 20 millions d’euros, un tour de table mené par Shift4Good et Bpifrance, pour investir en R & D et accélérer la commercialisation de ses solutions. La projection en réalité augmentée permet de remplacer des écrans encombrants par des écrans virtuels. Ce marché est estimé à plus de 30 milliards de dollars par an.
Look Up Space surveille l’espace
Look Up Space (8 collaborateurs) veut développer d’ici à la fin 2024 un radar de surveillance de l’espace puis déployer, à horizon 2030, un réseau de huit radars, en métropole et dans les DROM-COM, ainsi qu’une plateforme logicielle de fusion des données, pour surveiller en temps réel l’orbite basse afin de prévoir les menaces de collision engendrées par les débris spatiaux et la prolifération des satellites. Un an à peine après sa création par l’ancien commandant de l’espace français Michel Friedling, la start-up toulousaine a levé 14 millions d’euros en 2023 : 7 millions d’euros auprès des fonds CosmiCapital et MIG Capital et de la société d’investissement Geodesic Expansion, et 7 millions de financements publics.
Panntherapi combat les crises d’épilepsie
Fondée en 2021 à Nîmes (Gard), la biotech Panntherapi (6 salariés) se spécialise dans le traitement des maladies neurologiques mal soignées. Pour financer les études cliniques de son produit le plus avancé, qui cible une forme résistante d’épilepsie, elle a obtenu 12 millions d’euros sur quatre ans auprès du programme européen EIC Accelerator. En l’absence de traitement pour cette forme d’épilepsie, Panntherapi mise sur une possible autorisation temporaire d’utilisation pour les enfants et les adultes dès la mi-2026. Elle prévoit de passer à 20 salariés à cette date pour prolonger ses recherches, tout en travaillant sur des applications visant d’autres troubles neurologiques (sclérose en plaques, douleurs chroniques).
Pili crée des couleurs biosourcées
Créée en 2015, la biotech toulousaine Pili (30 collaborateurs) crée de la couleur à partir de biomasse et d’eau. Sa technologie permet de réduire l’utilisation de produits chimiques et de ressources fossiles. Ses produits sont destinés aux secteurs du textile, des encres, des peintures et des plastiques. Elle a déjà enregistré plusieurs millions d’euros de précommandes. En 2023, elle a levé 14,5 millions d’euros et, après avoir déjà validé son procédé dans une unité de production ouverte en 2022 au sud de Lyon (Rhône), Pili souhaite achever un démonstrateur de production à la tonne pour de l’indigo biosourcé d’ici 2024.
Railwai optimise les infrastructures de transport
Railwai (18 salariés, CA 2022 : 500 000 €) édite une solution permettant d’optimiser la maintenance des infrastructures de transport guidé grâce à l’intelligence artificielle. Cette innovation lui vaut d’être accélérée par le Rail Open Lab et par l’Agence de l’Innovation pour les Transports. Après un premier contrat avec les chemins de fer catalans, la start-up montpelliéraine ouvre un bureau en Espagne : les communautés autonomes espagnoles jouissant d’un plus grand pouvoir de décision qu’en France en matière ferroviaire, elle table sur un rapide développement local – tout en discutant par ailleurs avec plusieurs régions françaises. Un autre atout dans sa manche : l’État veut doubler la part du ferroviaire à l’horizon 2030.
SolarinBlue rayonne sur le solaire offshore
Créatrice d’une technologie de parc photovoltaïque flottant adaptée aux conditions de la pleine mer, la start-up montpelliéraine SolarinBlue (8 salariés) vient d’installer ses premières unités solaires en pleine mer, au large de Sète (Hérault). Ce projet composé de 25 unités sur 0,5 hectare, développe une puissance de 400 MWh/an, soit l’équivalent de la consommation annuelle de 200 personnes. En fin d’année 2023, l’énergie produite, acheminée par un câble sous-marin, alimentera en électricité renouvelable les infrastructures du port de Sète. SolarinBlue, qui ambitionne de devenir un leader mondial du solaire offshore, veut déployer 1 GW d’énergie solaire en mer d’ici 2030. Elle porte déjà un deuxième projet pilote pour une centrale d’1 MW en Inde.
Sonup fait du bruit dans la santé auditive
Spécialisée dans le dépistage et le diagnostic des troubles de l’audition, la start-up montpelliéraine Sonup (46 salariés) a conçu à une technologie unique de calibration des casques audios utilisés pour les tests auditifs chez les spécialistes ou en magasins, qui garantit la fiabilité des résultats. Après avoir levé 3 millions d’euros chez "l’un des plus importants fonds français de private equity" (identité non communiquée), elle s’active pour renforcer son réseau de professionnels partenaires. Parmi ceux-ci figure le groupe Krys (870 magasins), qui lance un autotest basé sur la solution de Sonup, et la start-up francilienne Epitop, avec qui elle produit un support vidéo pédagogique pour des pharmaciens et des équipes officinales.
Sweeetch accélère la recherche d’alternants
Fondée en 2020, la start-up montpelliéraine Sweeetch (35 salariés) a créé et gère une plateforme qui connecte les trois acteurs de l’écosystème de l’emploi en alternance : l’étudiant(e), l’école et l’entreprise. La mise en relation se fait en trois semaines maximum. En trois ans, la start-up affiche plus de 15 000 étudiants inscrits. Pour financer sa croissance, elle a levé 1,3 million d’euros auprès de quatre business angels en vue, et projette d’obtenir de 5 à 10 millions d’euros en plus. En effet, Sweeetch, qui couvre Paris et Montpellier, projette d’étendre sa plateforme à l’échelle nationale. Elle veut aussi proposer de nouveaux domaines de formation en alternance comme l’industrie, l’artisanat ou l’ingénierie.
