Pour Kévin Pilot, associé et dirigeant d’Harry Hope, le principal enjeu de la création de Jane Hope est "d’accompagner les clients sur l’ensemble de leurs problématiques de recrutement". Filiale à 100 % du cabinet de recrutement Harry Hope, basé à Nancy, Jane Hope est une nouvelle structure, créée avec 10 000 euros de capital et visant à mettre en relation des freelances, ces personnes travaillant en tant qu’indépendant, avec des entreprises souhaitant leur confier une mission.
Couvrir tout le territoire français en 2024
Tout juste lancée, Jane Hope emploie 5 salariés se consacrant au développement de l’activité, et a déjà convaincu 150 freelances, pour "quelques missions" sur le Grand Est. "Pour 2024, l’enjeu est de couvrir l’ensemble du territoire français avec des spécialistes du marché des freelances", détaille Vincent Gascougnolle, le directeur de Jane Hope. Ensuite, il faudra recruter une "quarantaine de collaborateurs dédiés à l’activité Jane Hope" d’ici à 2025 pour rentrer dans le "Top 5 des acteurs du marché du freelancing", fixe Kévin Pilot.
Pour le dirigeant, l’enjeu est de reproduire, avec cette nouvelle activité, la trajectoire de croissance d’Harry Hope : le cabinet de recrutement, filiale du groupe Mentor (2 200 salariés, 260 M€ de CA), a franchi sur le dernier exercice, soit quatre ans après son lancement, la barre des 18 millions d’euros de chiffre d’affaires, avec un total de 260 salariés, répartis sur 18 bureaux en France, ainsi qu’au "Luxembourg et en Belgique", précise Kévin Pilot.
Des freelances dans tous les domaines d’activité
"Les dernières études publiées sur le marché du freelancing montrent que le nombre de personnes choisissant de travailler sous ce statut est en constante augmentation", indique Vincent Gascougnolle. Jusqu’à présent, l’offre de missions sur les plateformes existantes et positionnées sur la mise en relation entre freelance et entreprise est supérieure à la demande, ce qui permet aux indépendants de négocier à la hausse leur TJM, leur taux journalier moyen. "Les métiers du marketing, de la communication ou encore du design sont autant d’environnements dans lesquels la population d’indépendants est forte, décrit Vincent Gascougnolle. Mais aujourd’hui, tous les domaines d’activité sont concernés."
Des services pour développer l’activité des freelances
Face aux plateformes en ligne, les dirigeants de Jane Hope veulent jouer la carte de la "proximité", en faisant fonctionner les synergies avec Harry Hope : "Les plateformes concurrentes ne sont pas capables d’accompagner un client sur l’ensemble des problématiques", estime le directeur de Jane Hope. Autre avantage différenciant pour les entreprises clientes, les conseillers de Jane Hope veulent "être en capacité de comprendre un besoin, de le qualifier et d’identifier les bonnes ressources qui vont correspondre aux besoins de l’entreprise", insiste Vincent Gascougnolle.
Pour les freelances, Jane Hope veut apporter "une vision du marché" aux indépendants, tout en se chargeant du "développement de leur activité" afin de minimiser les temps "d’intermission", pendant lesquels un freelance n’est pas occupé. "Ce service est très attendu dans cette communauté, précise le directeur de Jane Hope. Avec l’avantage d’avoir un contact personnalisé, avec des personnes qui vont les valoriser auprès des entreprises vis-à-vis de leurs missions."
