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160 millions d'euros investis en un an en Maine-et-Loire dans le cadre de France Relance
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160 millions d'euros investis en un an en Maine-et-Loire dans le cadre de France Relance

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Lancé il y a tout juste un an, le plan de relance a permis à ce jour d‘injecter 160 millions d'euros pour soutenir l'économie dans le département de Maine-et-Loire.

Briand Construction Bois - Verrières-en-Anjou (49) — Photo : Briand Construction Bois

Huit nouvelles entreprises du département ont été sélectionnées cette semaine pour être accompagnées dans le cadre du plan France Relance, dont certaines vont bénéficier d’une dotation allant jusqu’à 800 000 euros, le plafond accordé pour soutenir un projet de développement. Décliné en trois volets -la transition environnementale, la compétitivité des entreprises et la cohésion des territoires - ce plan se traduit en Maine-et-Loire par une enveloppe de 160 millions d’euros engagée pour l’économie locale, dont environ 70 millions directement pour les entreprises.

Plus d’un milliard d’euros de PGE

C’est l’aide à la transformation vers l’industrie du futur qui a été jusqu’alors la plus importante dans le département, avec plus de 30,7 millions d’euros déjà distribués. Le soutien à l’investissement dans des secteurs stratégiques s’élève quant à lui à 25 millions d’euros et l’accélération des investissements industriels dans les territoires à 10,4 millions d’euros. "Ces aides viennent en plus des accompagnements lancés dès le début de la crise, ajoute Michel Derrac, directeur départemental des finances publiques de Maine-et-Loire. Le fonds de solidarité mis en place pour les entreprises, pour 284 millions d’euros, et les PGE, pour plus d’un milliard d’euros, sont autant d’autres soutiens apportés par l’État, de même que les reports d’échéances fiscales, pour 17,95 millions d’euros." Parallèlement, depuis mars 2020, ce sont dans le département 32,9 millions d’heures d’activités partielles qui ont été financées à la date du 25 août 2021, pour environ 315 millions d’euros.

Un objectif de 40 millions d’euros de CA

Pour les entreprises concernées, ce soutien de l’État permet de mettre en œuvre de nouveaux projets ou de conforter une stratégie de développement déjà envisagée avant le Covid.

David Crasnier, directeur général de Briand Construction Bois — Photo : Olivier Hamard

Briand Construction Bois, à Verrières-en-Anjou, réfléchissait ainsi en 2019 au développement de la fabrication de murs et de façades à ossature bois. L’entreprise d’une centaine de personnes, dont 20 dans une seconde unité à Vallet (Loire-Atlantique), qui réalise 25 millions d’euros de chiffre d’affaires, a lancé son projet en juillet 2020 : " C’est un investissement de 19 millions d’euros avec un chantier en site occupé qui sera achevé en trois ans et pour lequel nous sommes soutenus à hauteur de 800 000 euros, précise David Crasnier, le directeur général de la filiale du groupe vendéen Briand (290 M€ de CA 2019). Sans cette aide, nous aurions réalisé le projet, mais pas aussi vite. Il devrait nous permettre d’atteindre 40 millions d’euros de chiffre d’affaires avec 40 embauches à la clé".

Un nouveau bâtiment pour Hemp-It

Pour Hemp-It, société coopérative agricole spécialisée dans la production et la commercialisation de semences de chanvre, le soutien du plan de relance est également le bienvenu.

Christophe Février, directeur général de Hemp-It — Photo : Olivier Hamard

L’entreprise, qui a investi 9,75 millions d’euros dans une usine toute neuve à Beaufort-en-Anjou, a perdu 23 % de son chiffre d’affaires (CA NC) avec la crise, en particulier faute de pouvoir exporter. "Nous cherchions un autre relais de croissance et nous avons choisi d’investir de nouveau dans une autre unité pour valoriser les déchets de graine de chanvre, précise Christophe Février, directeur général de Hemp-It. Nous sommes soutenus à hauteur de 743 500 euros pour un projet s’élevant à 1,45 million d’euros. " La société, qui n’a pas encore totalement achevé la construction de ses installations, d’une surface totale de plus de 7 000 m2, va ainsi ajouter un autre bâtiment de près de 1 000 m2 qui devrait être terminé mi 2023. L’entreprise devrait alors employer une quarantaine de personnes en équivalent temps plein.

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