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Le nouveau président du Stade toulousain réfléchit à un nouveau modèle économique
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Le nouveau président du Stade toulousain réfléchit à un nouveau modèle économique

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Didier Lacroix, figure du rugby toulousain, a aussi une âme d'entrepreneur. Une double casquette adaptée pour prendre les rênes du Stade toulousain.

— Photo : Le Journal des Entreprises

À côté de son parcours professionnel dans les hautes sphères du monde du rugby (son club a été six fois champion de France et une fois champion d'Europe), Didier Lacroix, 46 ans, est aussi un entrepreneur. Il a fondé en 1992 l'agence de communication À la une, dont un tiers de l'activité était consacré aux actions marketing du Stade. Depuis sa nomination à la présidence du Stade, cette activité a été transférée à l'agence suisse Infront qui a annoncé une contribution de 3,5 millions d'euros au Stade. Pour le nouveau président, « le plus gros capital du Stade toulousain, c'est son image. » Il prévoit d'exploiter cette image à travers les actions de marketing déjà existantes et en développant la formation de formateurs en France et à l'étranger (notamment aux Etats-Unis).

La capitalisation

Aujourd'hui le Stade toulousain est détenu par l'association du Stade (48 %), les Amis du Stade (22 %), Fiducial (11 %) et des capitaux privés (19 %). Cette organisation de l'actionnariat pourrait changer : « Une capitalisation nous permettrait d'éviter l'accident sportif, l'accident d'image. Ce qu'il faut savoir prévoir », commente Didier Lacroix qui cite en exemple le club espagnol FC Barcelone, seulement tributaire de ses « socios ». Mais à Toulouse, la popularité du club n'est pas au même niveau et l'entrée d'entreprises est envisagée par le nouveau président.

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