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Alpes-Maritimes : Le tourisme garde le cap, les TIC s'effondrent
Alpes-Maritimes # Tourisme # Conjoncture

Alpes-Maritimes : Le tourisme garde le cap, les TIC s'effondrent

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Conjoncture Sans surprise, 2012 aura été difficile sur le plan des affaires et annonce une année 2013 peu réjouissante. Exception faite du tourisme, qui garde le cap.
— Photo : Le Journal des Entreprises

Deux rendez-vous conjoncturels, deux ambiances. En cette période de bilans économiques, les Alpes-Maritimes font le grand écart. Du côté du CRT Côte d'Azur, sourires et autocongratulations, devant un « bilan touristique remarquable dans un contexte économique difficile », dixit Éric Ciotti, président du Conseil général maralpin. Avec 11 millions de visiteurs au compteur, auxquels viennent s'ajouter près de 924.000 croisiéristes, la fréquentation touristique azuréenne s'est maintenue en 2012. Au chapitre des réjouissances : une progression de 1,2 % des visiteurs étrangers avec 5,2 millions de séjours enregistrés. En tête, les clientèles américaine (+13 %), russe (+22 %), moyen-orientale (+15 %) et chinoise (+30 %) qui viennent compenser la désertion des Italiens (-13 %) et des Allemands (-12 %).




Montée en gamme

Autre motif de satisfaction, la montée en gamme de l'offre hôtelière et une hausse de 13 % des nuitées passées dans les hôtels 4 ou 5 étoiles. Catégories qui accueillent plus de 40 % du total des nuitées hôtelières. Du jamais vu. Les perspectives 2013 s'annoncent encourageantes au regard des réservations aériennes effectuées en date du 27 janvier, en hausse de 9 % sur le premier trimestre et de 8 % sur le deuxième.




Difficile résistance

Du côté de la CCI NCA, lieu de présentation du traditionnel bilan conjoncturel, c'est plutôt la soupe à la grimace. Certes, l'activité globale a résisté en 2012 avec une progression du chiffre d'affaires de 0,5 % et des exportations de 1,5 %, mais « ces chiffres masquent une disparité selon les secteurs et un fort ralentissement constaté dès le second semestre, dont les conséquences se ressentent en ce début 2013 », indique Bernard Kleynhoff, président de la chambre consulaire. Principaux motifs d'inquiétude : la construction et le commerce, des carnets de commandes qui se réduisent comme peau de chagrin et un moral des entrepreneurs en berne. Si le pôle Sciences du Vivant, en hausse régulière depuis 13 ans, continue sa progression (+3 % en 2012) portée par un bassin grassois toujours aussi vaillant, celui des TIC enregistre son plus bas niveau depuis 2000 avec un chiffre d'affaires de 3,5 milliards d'euros (contre 4,5 milliards en 2007). Quant à l'emploi, il se dégrade de 10 points, contre 7 en Paca et au national.

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