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Airbus Helicopters garde le cap malgré la tempête
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Airbus Helicopters garde le cap malgré la tempête

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Alors que le groupe a annoncé à l’automne 582 suppressions de postes, Airbus Helicopters voit ses commandes repartir timidement à la hausse.

— Photo : Le Journal des Entreprises

« L’année 2016 a été la plus difficile de la décennie pour l’industrie de l’hélicoptère ». Nul doute que Guillaume Faury, président d’Airbus Helicopters, espère un exercice 2017 moins turbulent que celui que vient de traverser le fabricant d’hélicoptères qui emploie, en France, 8.500 personnes à Marignane (13), où est situé son siège social, et 700 en région parisienne. La conjoncture demeure compliquée, à commencer pour ce qui concerne les hélicoptères dédiés au secteur pétrolier et gazier. La perte d’un contrat en Pologne ainsi que la crise commerciale du Super Puma et l’accident d'un de ces appareils militaires en Norvège n’ont fait qu’aggraver la situation. Dans ce contexte peu porteur, la filiale d’Airbus Group a annoncé en octobre dernier sa décision de supprimer 583 postes en France, soit 6% de ses effectifs dans l’Hexagone.

Les commandes en très légère hausse

Malgré la tempête, Airbus Helicopters ne sombre pas. Au niveau de la production, l'entreprise a ainsi livré l’an passé 416 appareils. C’est 5% de plus qu’en 2015. Surtout, après plusieurs années de baisse, les commandes repartent à la hausse. Une hausse timide, mais une hausse quand même : en 2016, l’entreprise a engrangé 388 commandes, soit cinq de plus que durant l’exercice précédent. Le groupe s’est notamment appuyé sur ses appareils militaires, avec des commandes de la part du Koweït, de Singapour et de la Serbie. Fin 2016, le carnet de commande d’Airbus Helicopters se monte à 766 appareils civils comme militaires.

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