C'est la fin d'un marathon de plus de trois mois : le plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) et l'accord sur l'activité partielle de longue durée (APLD) ont abouti ce 12 octobre chez Airbus, après le ralliement de Force Ouvrière qui était le seul syndicat représentatif à s'y opposer. Les négociations ont permis d'inclure le périmètre des métiers inclus dans le dispositif d'APLD et donc protégés du licenciement, soit 400 postes supplémentaires pour un total de 1500 emplois sauvegardés. Sur le PSE, les accords allongent la période de départs volontaires, initialement arrêtée au 31 décembre prochain, avec deux points de passage prévus au premier trimestre 2021. Ce schéma doit permettre de "vérifier l’avancement du nombre des départs volontaires, pour trouver si nécessaire fin mars, les moyens de garantir [les] emplois par des mesures complémentaires", précise Force Ouvrière. Fin juin, l'avionneur européen a lancé un plan de restructuration devant se traduire par 15 000 départs, dont 5 000 en France.
