Coriolis Service veut recruter 300 personnes en télétravail, grâce à la fibre
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Coriolis Service veut recruter 300 personnes en télétravail, grâce à la fibre

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Coriolis Service développe le recrutement d’opérateurs en télétravail, jusqu’à une heure de route de ses centres d’appels, en particulier ceux basés à Angers et Laval. Coriolis@Home a embauché 140 personnes ces derniers mois dans plusieurs villes moyennes. Une politique managériale permise par le déploiement de la fibre optique. C’est le cas à Mamers, en Sarthe, où vingt personnes démarrent leur intégration.

À Mamers, vingt personnes ont été recrutées. Après leur formation interne, elles télétravailleront à domicile quatre jours par semaine. Le cinquième jour, elles se rendront sur le site de Laval — Photo : Rémi Hagel

Le parisien Coriolis Service parie sur le télétravail pour recruter en régions. Entité du groupe Coriolis proposant une externalisation du service client pour de grandes marques, cette entreprise (2 000 salariés, 75 M€ de CA) dispose notamment de centres d’appels à Angers, Laval et Amiens. "Avec le premier confinement, nous avons dû déployer le télétravail pour assurer la continuité de service. Cela a continué avec les confinements successifs. Nous avons constaté qu’il y avait une vraie demande pour le télétravail, de la part des salariés comme de celle des chercheurs d’emploi", raconte Olivier Hérault, directeur général de Coriolis Service.

De là est née l’idée de Coriolis@Home. "Nous développons le télétravail en zone rurale, jusqu’à une heure de route de nos sites. D’un côté, cela répond à une demande des salariés. Et pour nous, cela permet d'élargir nos bassins d’emploi, en touchant des personnes géographiquement éloignées. Cela entre aussi dans notre logique RSE, en nous inscrivant dans des territoires où nos métiers sont méconnus".

4 jours de télétravail par semaine

Trois à quatre villes satellites sont rattachées à chaque site principal. Ils en sont situés à une heure de route environ. La toute première a été Bressuire (Deux-Sèvres) en novembre 2021, liée à Angers (Maine-et-Loire). Depuis, d’autres villes moyennes ont été connectées aux deux centres de Coriolis Service dans les Pays de la Loire : Segré et Saumur (Maine-et-Loire) ; Mayenne (Mayenne), Le Mans, Le Lude et Mamers (Sarthe).

Les nouveaux salariés y suivent une formation interne d’un mois, puis une montée en compétences de trois mois, avant de voler de leurs propres ailes, à domicile. Ces personnes télétravaillent quatre jours par semaine. Ils se rendent au centre régional une fois par semaine, pour entretenir le lien avec leurs collègues et la direction.

La fibre, déterminante pour ces recrutements

Pour télétravailler, l’accès au très haut débit est nécessaire. "Nous testons le réseau. S’il est mauvais, on ne pourrait même pas embaucher le meilleur candidat possible", expose Olivier Hérault. Le plan fibre du Département de la Sarthe a ainsi été "déterminant pour venir à Mamers", poursuit le dirigeant. Dans cette commune du Nord de la Sarthe, une vingtaine de télétravailleurs sont déjà recrutés. Une dizaine d'autres devraient les rejoindre cette année.

"Avec l’important déploiement de la fibre mené par le syndicat mixte Sarthe Numérique, 100 % des foyers sarthois pourront être raccordés à la fibre optique d’ici la fin de l’année", se réjouit Dominique Le Mèner, président du Conseil départemental de la Sarthe et de Sarthe Numérique. "Déployer une industrie de services, comme Coriolis, n’était jusqu'alors pas possible ici", témoigne le maire de Mamers Frédéric Beauchef. Désormais, ça l’est, pour les habitants de Mamers, comme pour ceux des communes rurales de la Sarthe et de la Mayenne.

Frédéric Beauchef, maire de Mamers, Olivier Hérault, DG de Coriolis Service, et Dominique Le Mèner, président de Sarthe numérique, lors d’une présentation des recrutements de Coriolis Service à Mamers — Photo : Rémi Hagel

300 recrutements en télétravail en 2022

Pour Coriolis Service, "les premiers retours sont positifs". Depuis novembre 2021, 140 télétravailleurs ont été recrutés par l'entreprise autour de ces centres de Laval, d'Angers et d'Amiens. "Je pense qu’on devrait atteindre trois cents recrutements d’ici la fin de l’année", annonce Olivier Hérault. Par ailleurs, l’entreprise recrute encore 50 CDI à Angers et 30 à Laval, qui comptent chacun 350 à 400 salariés.

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