L’équipementier automobile, créé en 1972 et présent dans 22 pays, devient Akwel. Un nom qui vient de « Aqwelyi » en savoyard, signifiant « aller de l’avant ». Ce changement s’inscrit dans la stratégie d’internationalisation de ce groupe qui a généré en 2017 un chiffre d’affaires (CA) de 1,024 milliard d’euros (pour un ROC de 115,4 millions d’euros) et compte 10 900 salariés, dont 600 l’Ain.
Spécialisé dans la sous-traitance de rang 1 pour le compte d’une douzaine de constructeurs automobiles (dont PSA, Ford, Renault-Nissan, GM, etc.), le groupe enregistre près de 65 % de son CA à l’international. Akwel prévoit d’ouvrir d’ici 2020 deux nouveaux sites de production. A Rayong en Thaïlande cette année (200 embauches prévues) et un autre en 2020 à Vidin en Bulgarie (300 embauches).
Piloté par Matthieu Coutier (fils d’un des trois fondateurs), Akwel est spécialisé dans deux domaines d’expertise : le management des fluides (liquide de refroidissement, systèmes de régulation, système SCR) et les mécanismes (capots, pédaliers, serrures, poignées, etc.). Le groupe a notamment racheté en 2011 les sociétés Avon Automotive (Etats-Unis) et Deplanche (Ain) puis Autotube AB (Suède) en 2014. La direction de Akwel – qui cherche à renforcer ses positions en Asie (6 % du CA global) - n’exclut pas une nouvelle opération de croissance externe.
L'équipementier, dont le capital est détenu à 69,7 % par la famille Coutier, vise un CA à 1,2 milliard d’euros en 2020 à périmètre constant.
Basé dans l’Ain, l’équipementier-systémier, sous-traitant pour l’industrie automobile et poids lourds, poursuit sa mue en changeant de nom. Ce nouvel ensemble, baptisé Akwel, vise un chiffre d’affaires pour 2020 à 1,2 milliard d’euros.
