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La production de barquettes aluminium reprend sans Ecopla
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La production de barquettes aluminium reprend sans Ecopla

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La production de barquettes aluminium va redémarrer, sous peu, en Isère grâce à la création de Cuki France, filiale de l'Italien Cuki, repreneur du matériel d'Ecopla. Mais ce redémarrage se fera sans les anciens salariés d'Ecopla...

— Photo : Le Journal des Entreprises

Le combat mené depuis plusieurs mois par les salariés d'Ecopla trouve son épilogue avec la réimplantation, sur le territoire, d'une activité industrielle de production de barquettes en aluminium et papier-carton pour le marché agroalimentaire via la création de Cuki France, filiale de l'Italien Cuki (CA 2016 : 200 millions d'euros; 400 salariés).

Une création saluée par le Ministère de l'Economie et des Finances mais conspuée par les Amis d'Ecopla, le collectif des anciens salariés constitué suite à la liquidation en juin dernier, du dernier fabricant français de de barquettes en aluminium. Ils se battaient depuis plusieurs mois contre la décision du Tribunal de Commerce de Grenoble. Celui-ci avait préféré l'offre de Cuki (reprise du matériel et paiement d'une partie des dettes) à la leur portant sur un redémarrage de l'activité en Scop. Leur initiative était soutenue par les collectivités locales.

Le 10 janvier dernier, les Ecopla évoquaient pourtant une rencontre "encourageante" à Bercy avec Cuki et espéraient un redémarrage possible de l'activité d'Ecopla fin mars. Dans un communiqué publié ce dimanche 19 mars, les anciens salariés annoncent, contre toute attente, se retirer de ce projet et mettent fin aux discussions engagées avec Cuki. L'Italien installera donc sa filiale française sans les anciens d'Ecopla. « La vérité aujourd'hui, c'est qu'il n'y a plus aucun outil, aucun moule dans l'entreprise Ecopla. Voilà le résultat des négociations du 10 janvier à Bercy, alors qu'on nous avait promis un partenariat qui respecterait notre projet de Scop autonome. Nous n'avons plus confiance en ce partenaire Cuki qui agit en totale contradiction avec ses engagements. Et qui le fait sans la moindre réaction du gouvernement, acteur démissionnaire dans ce redémarrage rapide de la production » s'indigne Christophe Chevalier, la tête de file (CGT) des amis d'Ecopla.

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