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Valrupt TGV industries lance sa marque "Le blanc français"
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Valrupt TGV industries lance sa marque "Le blanc français"

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Le fabriquant vosgien de textile Valrupt TGV industries va ouvrir deux nouvelles boutiques en Normandie et en Alsace. La PME a investi 1,6 million d’euros dans un outil de production plus performant afin de lancer une cinquième marque.

Valrupt TGV Industries lance une cinquième marque dont le but est de proposer aux consommateurs un produit "100 % made in Vosges" — Photo : Chrystelle Thévenot

Le fabricant vosgien de la protection de literie Valrupt TGV Industries (125 salariés, 38 M€ de chiffre d'affaires) propose quatre marques dont "Maison des Vosges", destinée uniquement à la grande distribution. Pour promouvoir son savoir-faire, la PME commercialise dans vingt-deux boutiques en France ses trois autres marques de linge de maison (Nuit des Vosges, Tradition des Vosges et Blanc des prés). Deux autres magasins ouvriront leurs portes dans les prochains jours à Douains (Eure) et dans le parc de Wesserling (Haut-Rhin), un haut lieu de l’industrie textile. Les points de vente représentent 10 millions d’euros de chiffre d'affaires pour la PME.

Une cinquième marque

Dans la continuité de ces nouveautés, le dirigeant de Valrupt Alain Guillonnet va lancer en octobre une cinquième marque, "Le blanc français", dont le but est de proposer aux consommateurs un produit "100 % made in Vosges". Fabriqué localement mais avec une matière première, le coton, importé d’Asie (coton pur) et d’Afrique (coton bio). "La production de coton en France est inexistante pour des industriels comme nous", précise le directeur général.

1,6 million d’euros dans une machine automatisée

Afin de répondre aux ambitions de la nouvelle marque, Valrupt TGV Industries a modernisé son outil de travail. Une nouvelle unité de production pour l’ajustement des draps et le pliage, exclusivité de l’entreprise pour la France, a été achetée, en septembre 2021, à une entreprise canadienne spécialisée dans la machinerie automatisée. Pour un rendement automatisé de 1 800 draps par jour contre 650 en production humaine, la société a investi 1,6 million d’euros. "De grands progrès ont été réalisés ces dernières années dans l'automatisation d'étapes de la production, des procédés qui étaient traditionnellement manuels. Grâce à l'automatisation, les couturières n'ont plus besoin de manipuler les draps, ce qui rend le travail beaucoup plus confortable", confirme Alain Guillonnet. Une acquisition nécessaire face à une concurrence asiatique de plus en plus présente.

En 2019, suite à une liquidation judiciaire, Alain Guillonnet, 72 ans, a racheté pour un euro symbolique la filature et tissage des Vosges (FTV), à Saulxures-sur-Moselotte. Un achat stratégique, selon le dirigeant, qui lui permet de produire du tissu en coton, bio, polyester, puis de le transformer dans son usine de Rupt-sur-Moselle en produit fini. De nombreux investissements sont prévus sur le site de La filature et tissage des Vosges notamment l'installation dans les prochains mois d'une chaudière biomasse "Les prix de l'énergie flambent et nous sommes obligés de trouver des solutions pour baisser nos factures" s'alarme le directeur général.

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