Dans un communiqué, le groupement d’entreprises industrielles des Pays de la Loire Neopolia félicite l’armateur nantais Neoline pour le lancement de la construction de son premier cargo à voile transatlantique, le Neoliner. Mais fait part de sa déception de "ne pas avoir été retenus après quatre à cinq ans de travail alors que tous les obstacles, aussi bien sur les domaines technique, industriel, que financier avaient été franchis par Neopolia." C’est, en effet, le chantier turc RMK qui a été retenu. Le désistement fin janvier 2022 de l’actionnaire principal de Neoline et le contexte géopolitique ont modifié la donne. "Nous étions prêts à fortement nous engager sur un prix plafond permettant d’être environ au prix RMK, dans le même cycle de livraison, afin de faire en sorte que ce projet industriel de territoire reste une activité française à hauteur de 65 %", indique Neopolia, qui pointe "la carence française de chantier de construction de navire de taille intermédiaire (100-150 m) à valeur ajoutée" qui permettrait le lancement d’une filière 100 % française des équipements véliques.
