« Je suis passionnée par la cuisine et par l'entrepreneuriat. J'ai eu l'idée de ce restaurant quand j'étais encore en Prépa », raconte Juliette Fontaine. Cette jeune Nantaise, étudiante à l'Edhec (l'école de commerce de Lille), a ouvert en septembre dernier Ker Juliette, un restaurant de 150 couverts (dont 30 en terrasse), place de la Bourse, à Nantes. Son père, entrepreneur, l'accompagne dans l'aventure. « Nous proposons un nouveau concept alliant crêperie traditionnelle et restauration rapide sous la forme d'un fast-good breton », expliquent les deux associés. Le client commande au comptoir une formule à consommer sur place ou à emporter. Pour huit euros, celle-ci comprend une galette de blé noir garnie, un accompagnement (une salade) et une boisson. Pour un à deux euros supplémentaires, il est possible de s'offrir une crêpe sucrée. Tous les ingrédients sont sains et sourcés localement ou en Bretagne. Outre les deux fondateurs, l'équipe est composée de six salariés, récemment recrutés.
Un concept duplicable
Financé en partie sur fonds propres, en partie sur concours bancaires, le projet a vocation à être dupliqué. « Nous rodons actuellement le modèle et les process pour ensuite nous développer sur une base solide à partir de ce pilote. C'est un vrai projet structurant de développement et de création d'emplois dans des métiers fort consommateurs de main-d'oeuvre », avance Philippe Fontaine qui gère les aspects financiers de l'entreprise. Les deux associés envisagent pour l'instant un développement en succursales plutôt qu'en franchise. D'autres restaurants à l'enseigne Ker Juliette pourraient ainsi voir très prochainement le jour, d'abord à Nantes, puis dans d'autres villes de l'ouest.
