C’est une machine à accélérer les projets et les emplois et où les idées fusent. Fin 2017, le Californien Rob Spiro créait à Nantes Imagination Machine. Le concept : faire éclore puis croître les jeunes pousses. Avec, au-delà de sortir de leur chapeau des idées innovantes, qu’elles présentent un impact positif pour la planète et la société. Imagination Machine est ainsi "le premier start-up studio for good français". Réunissant aujourd’hui cinq collaborateurs et ayant levé 5,5 millions d’euros entre 2018 et 2019, il lance sa huitième start-up co-créée : Good Steps.
Le fondateur de cette jeune pousse, Alexandre Meyer, a rencontré l’équipe d’Imagination Machine en septembre 2020. Neuf mois plus tard, après plus de 150 interviews de chefs d’entreprise et des douzaines de prototypes, un logiciel B2B voyait le jour. Good Steps a développé une plateforme digitale qui pilote la transition sociale et environnementale des PME. Les développeurs d’Imagination Machine ont jeté les premières bases du produit, substitués par la suite par l’équipe Good Steps (sept collaborateurs).
150 emplois créés par huit start-up
Depuis les premiers pas du start-up studio en 2017, les huit jeunes pousses accompagnées ont créé 150 emplois pour un chiffre d’affaires cumulé de 15 millions d’euros. Parmi celle-ci, Jho qui conçoit des protections et soins intimes bios pour femmes, Beem Energy et ses kits solaires individuels, ou encore les Mini Mondes éditant des livres et concevant des jouets pour enfants. Quatre des huit start-up co-fondées ont levé des fonds pour un montant de 20 millions d’euros.
Dix projets en réflexion
Poursuivant sur sa lancée, Imagination Machine phosphore sur dix nouveaux projets. Si leur nom n’est pas dévoilé, le coin du voile vient d’être levé sur les ambitions : offrir une vie quotidienne saine, prévenir les maladies, utiliser le pouvoir des consommateurs pour transformer les industries et les entreprises afin qu’elles soient durables et équitables, etc. "Des pépites à impact qui n’attendent que d’être développées", résume Rob Spiro.
Il parle en connaissance de cause, lui qui a co-fondé en 2007 un moteur de recherche social. Il l’a revendu à Google en 2010 pour la somme de… 50 millions d’euros. Google qu’il intégrera avant de créer sa deuxième start-up en 2011, à San Francisco. Puis, pour ce serial-entrepreneur, de poser ses valises en Loire-Atlantique en 2016.
