Cabsoc appuie sur de nouveaux pistons dans son plan de développement. Ceux de l’efficacité et du savoir être. Efficacité d’abord, parce qu’il vient de regrouper deux de ses sites. Savoir être ensuite parce qu’il vient de créer Cabsoc Formation, filiale dédiée au développement de compétences. Tout cela est arrivé par opportunité. Comme l’ensemble du développement de ce groupe, né en 1993 à Châteaubourg. S’il communique désormais sous le nom de Cabsoc, nom de la holding familiale, il s’est bâti une réputation autour de sa principale société, Socah Hydraulique, fondée par Benoît Cabanis. Le dirigeant veut dorénavant faire voguer sur un même vaisseau sa galaxie d’entreprises, rassemblant 180 salariés et réalisant 30 millions d’euros de chiffre d’affaires (+10 % en 2018). La division historique de Cabsoc, le négoce, est ainsi toujours portée par Socah Hydraulique, qui importe des composants pour la fabrication de systèmes hydrauliques dédiés aux carrossiers et industriels du machinisme agricole.
Un nouveau site à Vern-sur-Seiche
L'entreprise compte également aujourd’hui une usine de fabrication de réservoirs hydrauliques et de tubes cintrés (EDH, à Mésanger en Loire-Atlantique), et une usine de vérins et réservoirs hydrauliques, Luce Hydro. Cabsoc vient d’ailleurs d’investir 2,4 M€ pour le transfert de cette usine de Janzé à Vern-sur-Seiche. « Nous voulons conforter ce pôle historique en développant la production de vérins, explique Benoît Cabanis. Cette nouvelle usine de 2 500 m² doit permettre de doubler la production pour atteindre 25 000 vérins par an à Vern. » Sur ce nouveau site, Cabsoc a également installé une partie de son activité flexible, Socah Connectic (sur 500 m²), jusqu'alors basée dans la ZI Sud-Est à Rennes. « Notre développement passe également par la croissance du réseau d’agences Socah Connectic, confie le dirigeant. Nous avons quatre comptoirs de proximité dédiés à la fabrication de flexibles hydrauliques et allons ouvrir une nouvelle agence à Chartres. Le chiffre d’affaires de 1,50 M€ doit doubler en 2020 ».
Le troisième métier de Cabsoc, la mécatronique (avec ID System et ses 20 salariés), fait lui aussi partie des axes à développer. Il est dédié à la fabrication de bancs d’essais et de puissance, et au maintien de la propreté des fluides. « Nous y avons une logique à l’export, car notre savoir-faire est différenciant, souligne Benoît Cabanis. Nous venons d’ailleurs d’embaucher un responsable export. »
Développer le savoir être
Enfin, la petite dernière des structures de Cabsoc, c’est Cabsoc Formation, née en avril 2019 et dirigée par Florence Cabanis, l’épouse de Benoît. L’objectif est d’apporter aux entreprises des formations pour améliorer leurs performances. « Nous allons pouvoir proposer à nos clients de les former à l’hydraulique, au maintien en propreté des fluides, nos spécialités, par exemple. Mais nous proposerons aussi et avant tout des formations à la confiance en soi, aux nouvelles manières de manager, pour apprendre les bons canaux de communication. Pour nous, c’est une opportunité. L’objectif n’est pas de devenir un centre de formation, mais de montrer l’importance que l’on accorde à la formation dans une entreprise industrielle comme la nôtre », souligne Benoît Cabanis.
