L’ambition est claire : “Façonner les talents d’aujourd’hui et les connaissances de demain pour porter les transitions écologiques, numériques et industrielles”. Tel est le projet pour les cinq prochaines années dévoilé par l’IMT Nord Europe (55 millions d’euros de budget, 2 300 étudiants, notamment à Lille et Douai), fruit de la fusion en 2017 de l'École des Mines de Douai et de Télécom Lille.
Pour cela, l’école poursuit plusieurs axes : former non seulement des ingénieurs mais aussi des docteurs, devenir une référence dans la recherche, l'innovation et le développement durable, mais également soutenir le développement économique des entreprises. Comme via la mise en place d’une maison de l’innovation au service des partenaires ainsi qu'une meilleure adéquation des formations avec les besoins des entreprises.
Former les salariés des gigafactories
Avec l’émergence des gigafactories (méga usines) de batteries pour véhicules électriques en région Hauts-de-France (Verkor à Dunkerque, ACC à Douvrin, AESC-Envision à Douai, Altéo), l’école compte par exemple jouer un rôle de pourvoyeur de talents, notamment en direction des nombreux sous-traitants locaux qui participeront à cette aventure industrielle. De même, de nouvelles formations sur le cycle de vie des énergies décarbonées ou la gestion du démantèlement des centrales nucléaires devraient voir le jour.
Enfin, deux axes transversaux guideront les prochaines années : accentuer l’internationalisation et "consolider l’image d’une école écoresponsable, attractive et performante", explique Alain Schmitt, directeur d’IMT Nord Europe.
En outre, cette démarche s’est d’ores et déjà traduite dans la rénovation de son patrimoine. Depuis cinq ans, 20 millions d’euros ont été investis pour transformer les locaux de l’école en campus écoresponsable.
