La France n’échappera pas à une explosion des faillites. Le cabinet Asterès en est persuadé : l’effondrement des défaillances, constaté en 2020, sera suivi, cette année, "d’une augmentation, située entre 2,3 % à 12,1 %, du nombre d’entreprises en difficultés". Trois facteurs contribueront à cette explosion. 1) Un "effet rattrapage" qui devrait fragiliser en priorité, les entreprises de moins de 50 salariés, les services, l’hôtellerie-restauration, ainsi que les régions Grand Est et Occitanie 2) Une "insuffisance de la reprise", au détriment du tourisme, l’événementiel, la culture, l’aéronautique et l’automobile. 3) Un surendettement poussé par la crise, qui devrait s’avérer fatal à certaines sociétés. Ces deux derniers éléments fragiliseraient en particulier le tissu économique de l’Île-de-France, l’Occitanie et la Région Sud. Dans ces conditions, Asterès plaide pour un accompagnement "au cas par cas" des entreprises, avec un recours accru aux administrateurs judiciaires (commanditaire de ce rapport) et aux procédures de prévention. Et d’affirmer que 170 000 emplois, sur les 250 000 potentiellement menacés cette année par des faillites, pourraient être sauvés par ce biais.
