L’éolien a continué à tourner en 2020, mais pas assez vite au goût de la filière. L’Hexagone a planté 477 mâts supplémentaires l’an dernier (un record en Europe), de quoi augmenter sa capacité de 1 315 mégawatts (+7 % en un an), d’après France Énergie éolienne. Un rythme jugé toutefois insuffisant pour atteindre l’objectif de 33 200 à 34 700 MW en 2028 (pour le terrestre), à comparer aux 18 400 MW atteints au 30 juin dernier. Ce déploiement en sous-régime est attribué moins à la pandémie de Covid-19 qu’à "des retards significatifs" dans la délivrance des autorisations nécessaires aux projets. Également dans le collimateur de l’organisation professionnelle : les "restrictions qui viennent s’ajouter à un cadre déjà contraignant". Des exigences réglementaires qui entraveraient, notamment, le développement d’éoliennes plus puissantes. Malgré ces réserves, la filière se félicite d’avoir créé 2 400 emplois en 2020 (+12 %) et produit 39,7 TWh d’électricité à la force du vent (+17,3 %). De quoi en faire, pour la première fois de l’histoire, la troisième source de production en France, derrière le nucléaire et l’hydraulique.
En croissance en 2020, l'éolien estime son développement bridé par la réglementation et l'administration
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