La relance n'attend pas. Si le gouvernement a prévu de présenter sa stratégie en septembre, la CPME exige le "déploiement avant l’été d’un vaste plan de soutien et d’investissement" pour les entreprises, afin de "continuer à limiter les dégâts (...), tout en redonnant des perspectives". Pour ce faire, l'organisation patronale avance 109 propositions et mise notamment sur la relocalisation industrielle ou la transition écologique comme leviers de croissance. Dans l'immédiat, elle demande le maintien du remboursement intégral du chômage partiel, l'exonération des charges reportées et une "franchise fiscale nationale et locale", pour les entreprises les plus affectées par la crise. Un ensemble de crédits d'impôt et de réductions fiscales est également réclamé.
