L’activité est bel et bien repartie en mai. Selon une enquête mensuelle de la Dares (ministère du Travail), près de la moitié des salariés étaient revenus sur site à la fin du mois (ils n’étaient qu’un tiers fin avril, un quart fin mars), tandis que 23 % étaient toujours en télétravail (-2 points en un mois) et 13 % en chômage partiel complet (-8 points). Les entreprises totalement arrêtées ne représentaient plus que 5 % des salariés (-7 points), celles fortement ralenties 27 % (-18 points). Le manque de débouchés apparaît toutefois comme une incertitude pesante et croissante. Elle est citée comme cause principale à la réduction d’activité (pour 50 % des salariés, +5 points) et au recours au chômage partiel (38 %, -6 points), mais aussi identifiée comme l’une des difficultés majeures depuis le début de la crise (31 %, +2 points) et en vue de la reprise (37 %, +3). Un redémarrage qui reste toutefois surtout entravé par la disponibilité limitée de certains salariés (43 %, -2).
Coronavirus : en mai, la reprise d'activité a bien eu lieu, mais le manque de débouchés pèse sur les entreprises
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