Brest
Les zones d’activités brestoises se remplissent bien
Brest # Services

Les zones d’activités brestoises se remplissent bien

S'abonner

Meilleure visibilité du carnet de commandes, taux de financement au plus bas… Les planètes semblent aujourd’hui alignées pour favoriser les investissements des entreprises. C’est notamment le cas à Brest, où les zones d’activité se remplissent à vue d’œil. La directrice générale de Brest Métropole Aménagement, Claire Guihéneuf fait le point.

— Photo : © Jean-Yves Guillaume

Meilleure visibilité du carnet de commandes, taux de financement au plus bas… Les planètes semblent aujourd’hui alignées pour favoriser les investissements des entreprises. C’est notamment le cas à Brest, où les zones d’activité se remplissent à vue d’œil. Aujourd’hui, la pression foncière s’accentue. La zone de Lanvian, entre Saint-Thonan et Guipavas, se fait toujours attendre, même si le dossier continue à avancer selon Claire Guihéneuf, directrice générale de BMa, Sem en charge, notamment, de la commercialisation des zones d’activités de Brest Métropole.

Port et aéroport ont fait le plein

À Prat-Pip, près de l’aéroport, comme au port de commerce, zone créée il y a déjà plusieurs années, il ne reste plus beaucoup de terrains disponibles. « Un seul à Prat-Pip, et quelques petits bouts au port », détaille Claire Guihéneuf. Un succès lié à la proximité de ces équipements. Les entreprises doivent donc désormais regarder ailleurs pour s’installer. « Saint-Thudon est également proche de l’aéroport, même si elle a une vocation plus logistique », explique la DG de BMa. Mediapost et Enedis vont s’y installer. D’autres parcelles sont soit en compromis, soit réservées, même s’il reste quelques hectares.

Située entre l’enseigne Ikea et la RN12, la zone de Lavallot-Nord a fait un bond ces dernières années, après l’arrivée de la locomotive Le Saint en 2017. « Les installations ont beaucoup eu lieu dans le bas de la zone, avec des PME/ PMI », note la directrice. Reste au centre, le terrain initialement réservé par la Sill, qui, face aux recours des riverains, a dû s’installer à Landivisiau. Ce terrain d’environ 15 hectares va être redivisé en une petite vingtaine de parcelles pour être commercialisé par BMa, sans doute au cours du deuxième semestre 2020. Autre zone en plein développement, Mescadiou à Gouesnou a vu s’installer Kaluen, Abers Étanchéité ou encore Aqua Concept. Il ne reste aujourd’hui que 3 terrains.

Des perspectives à l’Ouest ?

Dernière zone livrée en date, la ZA tertiaire de l’Hermitage est coincée entre deux secteurs très commerciaux, dont Kergaradec. Les bâtiments mettent un peu de temps à sortir de terre. Orange avec Soft y construisent un bâtiment. « Des compromis sont signés. Nous avons des propositions très diverses, annonce la DG de BMa. Mais dans le tertiaire, les dossiers sont toujours plus longs à se monter. Notamment parce que, pour les groupes, lesdits dossiers doivent remonter au siège avant la décision finale », note-t-elle.

Souvent délaissé ces dernières années par les entreprises, le technopôle pourrait retrouver des couleurs et des implantations. « Ça s’ébroue ! », sourit la DG de BMa. La zone à l’Ouest de Brest, qui date de 1995, devait être un grand campus universitaire et entrepreneurial. Malgré ses 88 entreprises comme Thales, Cabasse, CLS, la zone ne semble pas avoir tenu toutes ses promesses et souffre de son manque d’accessibilité. Il reste aujourd’hui 18 ha disponibles. « Avec l’arrivée du bâtiment totem de la French Tech Brest + et le siège d’Ifremer, on sent que ça peut évoluer. De plus, il s’y est constitué un véritable réseau d’entreprises », estime la directrice. Peut-être une alternative à la pression foncière ?

Brest # Services