Femmes de Bretagne : 2.800 membres à son actif
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Femmes de Bretagne : 2.800 membres à son actif

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Depuis un an et demi, le réseau Femmes de Bretagne tisse sa toile. Il compte 2.800 membres en Bretagne. Vincent Bolloré et Anne-Marie Petit font partie de ses soutiens.
— Photo : Le Journal des Entreprises

« Le réseau Femmes de Bretagne, le réseau des Bretonnes qui entreprennent, grandit énormément depuis sa création en septembre 2014. Nous comptons aujourd'hui 2.800 membres en Bretagne et en Loire-Atlantique où nous nous développons depuis décembre dernier. » Marie Eloy, créatrice de cette plate-forme collaborative dédiée aux femmes, n'a rien perdu de son enthousiasme des débuts et fourmille de mille projets pour faire passer un nouveau cap à la structure.




Éligible au mécénat

Et pour franchir cette nouvelle marche, Femmes de Bretagne a besoin de soutiens financiers. Son budget qui atteint 200.000 euros ne suffit pas à son développement. Outre des financements des pouvoirs publics et les cotisations des adhérentes, l'association est éligible au mécénat. « Nous avons trois premiers mécènes : Spiru'Breizh, La Trinitaine et Bolloré. Nous avons besoin d'entreprises qui s'engagent et qui croient dans les femmes tentées par la création. » La raison d'être de l'association est bien là : booster l'entrepreneuriat chez les femmes. Pour cela, le réseau s'appuie « sur l'entraide, l'exemplarité et la bienveillance. » Sur les 2.800 membres, trois profils émergent : des porteuses de projets, des chefs d'entreprise et des femmes animées par l'envie d'aider, de donner un avis ou de soutenir une initiative. Basée sur le réseau social, l'association va plus loin que les échanges en ligne ou les clics de soutien aux projets. « Une vingtaine de rencontres physiques sont organisées tous les mois. C'était un besoin des adhérentes. À cela s'ajoutent aussi des ateliers gratuits que les membres animent selon leurs compétences. »




200 entreprises créées

Et si Femmes de Bretagne observe un déficit de femmes chefs d'entreprises, pas question pour autant d'être féministes. Hormis le site réservé aux adhérentes et le blog, les rencontres et ateliers sont ouverts également aux hommes. « Ce sont dans les entreprises mixtes que l'on observe les plus beaux succès. » À ce jour, 200 projets d'entreprises portées par des adhérentes ont vu le jour et 1.000 porteuses de projets ont été accompagnées. « Nous sommes très fières d'apporter notre pierre à l'édifice. Seules 30 % des entreprises sont actuellement dirigées par des femmes. »




1 application et 4 parrains

Quid de l'évolution de Femmes de Bretagne demain ? Outre le site et le blog, l'application est annoncée sous peu. Quatre parrains ont accepté de faire connaître le réseau : le chef d'entreprise Vincent Bolloré, les auteurs Yann Quéffelec et Irène Frain ainsi qu'Anne-Marie Petit, la dirigeante de La Trinitaine. À l'instar de son développement en Loire-Atlantique, le réseau pourrait-il encore grandir géographiquement ? « La Bretagne est un terrain de jeu idéal pour tester le concept. Nous souhaitons bien l'ancrer, le structurer ; cela passera sans doute par des recrutements. Si le modèle est validé, nous pourrions le dupliquer d'ici un à deux ans dans d'autres régions. » Actuellement, Marie Eloy est la seule salariée. Elle travaille en partenariat avec huit sous-traitants.




www.femmesdebretagne.fr

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