Amzair (33 salariés, 4,5 M€ de CA), le spécialiste des pompes à chaleur basé à Plabennec (Finistère) a décidé de poursuivre son programme d’investissements malgré la crise sanitaire. La société investit 900 000 euros pour de nouveaux moules et outillages qui doivent lui permettre de gagner en compétitivité sur ses gammes de pompes à chaleur intérieures et connectées.
Pour boucler son investissement, Amzair va bénéficier d’une aide du plan de relance de 324 000 euros. "Sans cela, il aurait été difficile de continuer à investir au rythme prévu, souligne Glen Desmousseaux, le dirigeant d’Amzair. Le Covid nous a fait perdre du chiffre d’affaires en 2020." Une perte depuis comblée par la croissance de l’entreprise. "Nous serons en croissance en 2021 par rapport à 2019, prédit-il. Le PGE que nous avons contracté nous a clairement aidés à passer le cap." En deux ans, l’entreprise a aussi embauché 8 personnes pour renforcer ses équipes techniques, commerciales et le service client.
Objectif : 10 millions d’euros de chiffres d’affaires en 2023
Après une année 2020 compliquée, l’entreprise reprend donc sa marche en avant. Au début de l’été elle a intégré la promotion 2021 de l’Accélérateur Transition Énergétique soutenue par Bpifrance et l’Ademe. Ce programme fait bénéficier l’entreprise d’un accompagnement intensif de 12 mois pour lui permettre d’accroître sa visibilité et sa solidité. Des conseils individuels pour activer les leviers de la croissance complètent des sessions de formations en partenariat avec le groupe Audencia et l’accès à un réseau de partenaires.
"Notre objectif est d’atteindre 10 millions d’euros de chiffres d’affaires en 2023", rappelle Glen Desmousseaux. Pour l’atteindre, le dirigeant mise sur de nouveaux marchés comme la rénovation des logements sociaux comme le programme EnergieSprong qui vise à déployer à grande échelle des rénovations zéro énergie garantie. "Les pompes à chaleur s’imposent de plus en plus comme solutions pour réduire sa consommation d’énergie", se réjouit le dirigeant.
Si plusieurs voyants sont au vert, une inquiétude persiste sur la question des matières premières. "Il y en a de moins en moins disponibles et les prix s’envolent, note Glen Desmousseaux. Aujourd’hui, c’est notre principal point de vigilance."
