Face aux difficultés d’Atos, l’État veut acquérir "toutes les activités souveraines" du groupe, a indiqué Bruno Le Maire sur LCI le 28 avril. Une lettre d’intention a été envoyée au groupe par Bercy qui recouvre les activités des supercalculateurs, des serveurs participant à l’intelligence artificielle, l’informatique quantique ou encore de la cybersécurité. Pour le ministre de l’Économie, cette acquisition permet d’éviter que les activités stratégiques du groupe "passent dans les mains d’acteurs étrangers". L’entreprise a indiqué avoir besoin de 1,1 milliard d’euros de liquidités pour l'ensemble de son activité 2024-2025 et veut réduire sa dette de 3,2 milliards d’euros.
