Selon une étude menée conjointement par l’accélérateur V.C. de la Caisse d’Épargne Rhône-Alpes et la start-up Finkey, les levées de fonds sont devenues plus difficiles pour les Fintech d’Auvergne Rhône-Alpes en 2022. À fin septembre, leur montant cumulé s’élevait à 55 millions d’euros. La barre des 140 millions d’euros collectés en 2021 ne devrait donc pas être atteinte d’ici à la fin de l’année. Devenus plus regardants, les capitaux-risqueurs ciblent des sociétés dont le modèle économique est susceptible de générer de la rentabilité à court terme. Seuls 3 investissements en amorçage ont été bouclés par des Fintechs cette année : Susu (1 M€ en mars) , Kresus (1 M€ en juin) et MyFormality (600 000 € en septembre). Baptisée "winter is coming", cette tendance se traduit par un ralentissement voir un arrêt des recrutements dans les jeunes pousses, qui apprennent à innover dans une forme de frugalité. Toutefois, les vannes ne sont pas totalement fermées comme en témoigne la clôture, en septembre, d’AXC2 d’Axeleo Capital, un véhicule d’investissement de 50 millions d’euros dédié aux start-up B2B spécialisées dans la cybersécurité, le SaaS et… les Fintech.
