Les ETI françaises freinées par la guerre en Ukraine. En apparence, les entreprises de taille intermédiaire semblent faire fi du contexte international : 52 % anticipent une amélioration de leur chiffre d’affaires en 2022 (+3 points en un an), contre 9 % une baisse (-5 points), selon Bpifrance Le Lab. Parmi les 550 dirigeants interrogés de mars à mai, 39 % envisagent même d’accroître leurs investissements. Mais plusieurs fissures se font jour. Ainsi, les patrons s’inquiètent désormais pour leur trésorerie (un quart s’attend à ce qu’elle se détériore) et ils se montrent deux fois moins confiants qu’il y a un an sur leurs carnets de commandes. Surtout, la majorité des ETI font face à un triple défi qui s’autoalimente : les difficultés de recrutement (subies par 74 % d’entre elles), les problèmes d’approvisionnement (pour les deux tiers) et l’envolée de leurs coûts (à 52 %). Or, pas de miracle : en réponse, les entreprises choisissent de revoir leurs prix de vente (à 73 %), parfois de sacrifier leurs marges (33 %). Bonne nouvelle quand même : seules 7 % décident de réduire la voilure, signe que les soucis d’approvisionnement ralentissent l’activité, plus qu’ils ne la réduisent.
Les ETI restent confiantes pour leur activité en 2022, malgré la montée des risques et des difficultés
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