Le belge John Cockerill (CA 2019 : 1,26 Md euros) surfe sur la vague verte amorcée par le « green deal » de la Commission européenne et le plan hydrogène du gouvernement français pour un montant de sept milliards d’euros. Le groupe fournit des services et équipements pour les secteurs de l’énergie, de la défense, de l’industrie, de l’environnement, des transports et des infrastructures. Sur son site d’Aspach-le-Bas dans le Haut-Rhin (100 collaborateurs), le groupe liégeois prévoit d’investir une première tranche de 15 millions d’euros pour installer une unité de production d’éléments d’électrolyseurs de type alcaline de grande puissance. « Ce projet pilote comprend aussi un volet R & D. C’est un projet de développement territorial puisque nous travaillons avec les IRT de Metz et de Strasbourg », détaille Matthieu Jehl, président de la division Energy chez John Cockerill. Les premiers démonstrateurs devraient être prêts d’ici fin 2021 pour une montée en charge en 2022. Au total, John Cockerill veut investir 100 millions d’euros pour développer la filière hydrogène en Europe.
