À quelques jours du Brexit, la fermeture des frontières entre la France et le Royaume-Uni est un nouveau coup dur pour les entreprises des Hauts-de-France. Mise en place dès dimanche minuit pour une durée de 48 heures, afin de faire face à une nouvelle souche de coronavirus, cette mesure touche en premier lieu les professionnels du transport : camions, ferries et tunnel sous la Manche ont vu leur activité largement ralentie. S’il reste possible pour les transporteurs de se rendre au Royaume-Uni depuis la France, beaucoup hésitent, car ils ne pourront pas rentrer avant la fin de ces 48 heures. Il est en revanche impossible pour les chauffeurs britanniques d’entrer dans l’Hexagone. Une situation difficile pour les 8 000 entreprises régionales qui commercent régulièrement avec ce pays voisin. En cette période de fêtes de fin d’année, les mareyeurs et entreprises de transformation de poisson du Boulonnais se voient ainsi privés d’approvisionnements, comme de livraisons. Le constructeur automobile Toyota Motor Manufacturing France, basé à Onnaing (Nord), va quant à lui devoir fermer son usine dès ce mardi, pour quelques jours, faute de pouvoir être livré de pièces indispensables à la fabrication de la Yaris.
