Près la moitié des entrepreneurs accompagnés par l’Adie dans les Hauts-de-France ne pourront pas poursuivre leur activité à l’issue du confinement. C’est le résultat d’une enquête menée du 7 au 14 avril, par cette association pour le droit à l’initiative économique, auprès de 2 000 entrepreneurs. L’Adie permet à des personnes n’ayant pas accès au système bancaire traditionnel de créer leur entreprise, grâce au micro-crédit accompagné. Ces jeunes entrepreneurs ne disposaient ni de la trésorerie, ni des fonds propres suffisants, pour survivre à un arrêt aussi brutal de leur activité. Suite au confinement, 99 % d’entre eux ont déjà dû cesser en totalité ou partiellement leur activité. Seuls 5 % des créateurs d’entreprise régionaux financés par l’Adie peuvent bénéficier du prêt garanti par l’État et 38 % ont accès au fonds de solidarité de 1 500 euros. Enfin, l’étude révèle que 60 % de ces entrepreneurs ont besoin de trésorerie pour redémarrer leur activité dans de bonnes conditions. 65 % des entreprises régionales concernées sont des commerces, mais aussi des sociétés de restauration, de services à la personne, etc.
