Coronavirus : cet arrêt de travail "automatique" qui inquiète le patronat
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Coronavirus : cet arrêt de travail "automatique" qui inquiète le patronat

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— Photo : Le Journal des Entreprises

Vers une épidémie d’abandon de poste dans les entreprises françaises ? C’est l’inquiétude de la CPME, après l’annonce de la mise en place d’un système de délivrance en ligne d'« arrêt de travail immédiat, indemnisé sans jour de carence », selon la formule du Premier ministre Jean Castex, le 7 janvier. Problème pour l’organisation patronale : "aucun contrôle médical ni test préalable" n'est nécessaire pour obtenir ce justificatif d'absence. D’où la crainte d’une "très forte augmentation des arrêts maladie", voire "un absentéisme incontrôlé, risquant de désorganiser les entreprises". Le dispositif est censé être opérationnel dès le 10 janvier. Le gouvernement a toutefois semblé le restreindre depuis son annonce. La mesure, valable jusqu'au 31 mars, ne s'adresse plus qu'aux salariés ressentant des symptômes du Covid-19 (et plus aux cas contact), dans l'incapacité de télétravailler. Ils devront "s’engager à réaliser un test (...) dans les deux jours suivants" et confirmer à l'Assurance maladie qu'il a bien été réalisé. S'il est positif, l'arrêt de travail sera prolongé. Dans tous les cas, les travailleurs bénéficieront, à la date de la demande initiale et pour une durée maximale de 4 jours, "du versement d’indemnités journalières et du complément employeur".

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