À aléa exceptionnel, mesure exceptionnelle. Les conditions climatiques défavorables de juin dernier, qui ont entraîné des attaques particulièrement fortes de mildiou dans une partie du vignoble girondin (notamment le cépage Merlot, le plus touché) et des pertes de récoltes importantes pour certaines exploitations ne pourront pas être zonées géographiquement et ne seront donc pas soumises d’office au dégrèvement de la taxe foncière sur les propriétés non bâties. La préfecture de Gironde fait toutefois savoir que tout viticulteur en mesure de justifier une perte de récolte supérieure à 30 % pourra saisir le Service départemental des impôts fonciers pour demander un dégrèvement individuel. Les viticulteurs qui témoigneront de "difficultés particulières pour acquitter leurs impositions courantes" pourront aussi demander des délais de paiement. "Enfin, lorsque l’importance des dettes fiscales et sociales et la durée des délais sollicités le justifient, l’examen des dossiers pourra être réalisé individuellement (@email), précise la collectivité.
