Selon une étude de l’INSEE Grand Est, « les cadres sont bien moins exposés au chômage que les autres catégories socioprofessionnelles, en particulier les ouvriers ». Sur la période 2013-2018, le taux de chômage des cadres de la région tourne autour de 3 %, soit un point de moins que leurs collègues en France (hors Île-de-France). En revanche, celui des cadres femmes est supérieur à celui des hommes et le risque de chômage est plus élevé chez les cadres immigrés. Par ailleurs, les cadres sont moins touchés par le sous-emploi (2 % contre 7 % de l’ensemble des personnes en emploi dans le Grand Est). Mais là encore, les cadres femmes sont davantage concernées (3 %). « Le sous-emploi inclut essentiellement des personnes à temps partiel, qui souhaitent travailler davantage et sont disponibles. Or les cadres sont majoritairement des hommes et sont fréquemment employés à temps complet », précise l'INSEE.
