Spécialiste du traitement du risque microbiologique dans les secteurs de l’eau, de la protection des plantes et de la santé, Amoéba vient d’annoncer que sa trésorerie au 30 juin 2023 s’élève 3,13 millions d’euros contre 5,53 millions d’euros au 31 décembre 2022. Une baisse expliquée par des flux de trésorerie d’exploitation (- 2,21 M€), des flux de trésorerie liés aux investissements (-1,1 M€) et des flux de trésorerie liés aux opérations de financement (+ 927 000 €). La cleantech lyonnaise, qui a vu ses capitaux propres passer de 8,2 millions d’euros au 31 décembre 2022 à 6,7 millions d’euros au 30 juin 2023, estime disposer d’un fonds de roulement net suffisant pour faire face à ses obligations et à ses besoins de trésorerie "jusqu’au 30 juin 2024". L’entreprise qui ne réalise pas encore de chiffre d’affaires affiche une perte nette semestrielle de 4 millions d’euros contre 4,72 millions d’euros il y a un an. Et pour cause, Amoéba poursuit son projet d’implantation de sa première usine biocontrôle dans le Vaucluse à Cavaillon. Elle devrait être opérationnelle au premier trimestre 2025 pour satisfaire au démarrage de la commercialisation des produits de biocontrôle.
