Avec Fibois, la filière bois-papier néoaquitaine s'organise enfin
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Avec Fibois, la filière bois-papier néoaquitaine s'organise enfin

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Après trois années de travail pour établir une stratégie commune, les interprofessions de la filière bois-papier de l'ex-Aquitaine, du Limousin et de Poitou-Charentes ont signé le 26 juin 2019 l'acte de fusion des structures "historiques".

Alban Petiteaux, Bernard Marès, Christian Ribes (président) et Michel Castan sont les visages du nouveau bureau de Fibois Nouvelle-Aquitaine, l'interprofession aux 436 adhérents de la deuxième filière régionale en termes d'emplois. — Photo : Anne Cesbron

Il aura fallu trois années de travail et de négociations pour que les interprofessions de la filière bois-papier de l’ex-Aquitaine (Interpro Bois Forêt et Interbois-Périgord), du Limousin (BoisLim) et de Poitou-Charentes (Futurbois) trouvent un terrain d’entente pour s’unir. Le « mariage » a officiellement été signé le 26 juin 2019 avec la création de l’interprofession régionale Fibois Nouvelle-Aquitaine. Elle rassemble 436 adhérents et installe son antenne bordelaise au sein de la Maison de l’industrie, à Bruges, au plus près des prescripteurs.

Vers « des croissances à deux chiffres »

« Nous sommes en ordre de marche pour mettre la filière sur les rails d’une forte croissance qui commencera par un développement néoaquitain », rassure ainsi Christian Ribes, le président de Fibois Nouvelle-Aquitaine. Car l’interprofession de la filière bois-papier est bien décidée à prendre une part inédite dans le développement des nouveaux usages du matériau. « À superficie comparable, l’Autriche affiche un chiffre d’affaires huit fois plus important que celui de la Nouvelle-Aquitaine, actuellement à 10 milliards d’euros. Nous avons les savoir-faire, les compétences, et maintenant les synergies pour des croissances à deux chiffres ».

Imposer la construction bois

Les surfaces boisées régionales, qui représentent près de trois millions d’hectares, progressent et les 28 300 entreprises de la filière recrutent. « Il faut nous engager davantage dans les domaines de la chimie, du médical, de l’alimentaire, de la cosmétique. Nos concitoyens vont demander de plus en plus de matériaux biosourcés. Faisons également en sorte de créer le réflexe de construire en bois, comme cela est le cas au Japon ou en Amérique du Nord », plaide le nouveau président de l’interprofession régionale.

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