Les créateurs
Chez les Faure, mesurer la qualité de l’air est une affaire de famille. Durant près de 30 ans, Louis-Paul, le père, a dirigé Faure Ingénierie, entreprise spécialisée dans la maîtrise de la contamination de l’air et le pilotage industriel dans le domaine des salles blanches. En 2018, ses deux fils, Thomas et Guillaume ont lancé Life01 - dont Louis-Paul Faure est le président du conseil scientifique - société spécialisée dans la conception de solutions en faveur de la qualité de l’air.
Le concept
Le purificateur Element de Life01, aujourd’hui en phase de pré-commercialisation, se présente sous la forme d’un luminaire capable d’éliminer 100 % des particules nocives pour la santé et de mesurer en temps réel la qualité de l’air intérieur. L’entreprise familiale entend profiter d’un contexte largement favorable. D’abord avec la réglementation environnementale qui entrera en vigueur en janvier 2022 et qui impose l’installation de capteurs de la qualité de l’air dans les constructions nouvelles. Ensuite avec l’obligation, à compter de 2023, pour les bâtiments recevant du public, d’afficher la qualité de l’air intérieur. "Par ailleurs, la crise sanitaire a accéléré la sensibilisation à la qualité de l’air intérieur et la nécessité de le purifier. Cela nous a ouvert de nouveaux marchés", précise Thomas Faure, DG de l’entreprise.
Les perspectives
Après avoir levé 1,1 million d’euros en phase d’amorçage, l’entreprise de 12 salariés prévoit un nouveau tour de table en fin d’année. "Nous avons l’ambition d’atteindre le marché grand public en 2023 et de produire environ 200 000 pièces par an d’ici cinq ans et 500 000 d’ici dix ans", explique Thomas Faure. Pour commercialiser ces purificateurs d’air, Life01 s’adressera en priorité aux promoteurs immobiliers. "Nous sommes déjà fortement sollicités. Nous avons pour 20 millions d’euros de devis et l’équivalent de cinq millions d’euros en négociation". Et si l’entreprise sous-traite actuellement la production de ses purificateurs, elle a d’ores et déjà la volonté de construire une usine en Auvergne-Rhône-Alpes, "dans un bassin en demande d’emploi", et si possible, aux alentours de Bernin, en Isère, où est implanté le siège de l’entreprise.
